Photo expo « Les Coulisses de la Splendeur Indienne » d’Eric La

« L’Inde… un paysage infini, un florilège d’incompréhensions, dans la splendeur de l’imperfection… l’imperfection… L’Inde, c’est un défi constant pour la logique, un concentré d’abracadabrantesque, un choc culturel continu, un univers parallèle où la rationalité est restée à la porte de l’aéroport. »

Eric La

En 2019, c’est dans le cadre d’une mission avec YES Akademia (YAKA) qu’Eric La, photographe, alumni de la 4ème promotion de Press Start de YAKA, et bénévole actif depuis 2018 à YAKA, s’est rendu pour un projet interculturel et solidaire avec un groupe de jeunes de la 8ème promotion IMPOWER, dans un village rural indien, Guhir (Maharashtra).

« Si « partir, c’est mourir », mon âme y est bien restée, et je vois aujourd’hui la France d’un œil bien plus relativisé. »

Le 15 juin 2022, Eric La a organisé un vernissage pour son exposition « Les coulisses de la splendeur indienne », qui a eu lieu à la MIE Labo 6 ! Il a pu partager une trentaine d’images pour résumer le voyage inoubliable en Inde, au village de Guhir.

« J’espère qu’il vous donnera l’envie de découvrir un peu plus ce monde, malgré mes sales anecdotes sur les moustiques & les toilettes turques ».

Les voyages solidaires et interculturels de YAKA reprennent en juillet et août 2022, notamment à Guhir dans le Maharashtra avec un groupe de jeunes de la 10ème promotion du programme phare de YAKA IMPOWER.

Pour découvrir les magnifiques photos et histoires de l’Inde d’Eric La et le reste de ses projets nous vous invitons à découvrir son site web ici : http://ericlaphotography.com/gallery/india et à vous rendre à la MIE Labo 6 jusqu’au 30 juin, 2022, pour voir ses photos et son expo « Les Coulisses de la Splendeur Indienne ».

Pour vous rendre à la MIE, c’est au 76bis Rue de Rennes, 75006 Paris

Abdoulkadri Seydi

【big news !!! 】Depuis hier, le 6 janvier, Abdoulkadri SEYDI a démarré à temps plein avec YAKA en tant que Chargé d’Accompagnement de Projets. Bienvenue Abdou !!! 😃 On est tellement heureux que tu continues l’aventure avec nous depuis les 3 trois dernières années ! Et un grand merci à l’APES pour cette opportunité inédite. On a hâte de travailler avec eux ! 🙏

🎓Abdou a 22 ans et a obtenu une licence d’Administration Économique et social (AES) parcours RH à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne en 2018. En parallèle de ses études, il a découvert le monde associatif notamment par le biais de YAKA en participant au programme phare de l’association à savoir IMPOWER qui promeut la solidarité, l’engagement de la jeunesse et le leadership.

✊Suite à ce programme, Abdou a mis en place un projet solidaire au Sénégal visant à récolter des fonds pour la rénovation d’un moulin à mil du village où il était allé en immersion culturelle pendant 45 jours à Soussane : https://www.facebook.com/soussane2k18. YES Akademia a encouragé Abdou à se lancer dans ce projet solidaire de grande envergure, et il était accompagné par son mentor à l’UNICEF Céline Hein. Depuis 2017, Abdou a grandement développé sa confiance en soi en devenant porteur de projet, impliquant de grandes responsabilités. Abdou et les jeunes de Soussane étaient tellement motivés à piloter des événements pour récolter des fonds. Ils ont réussi à récolter plus de 1300€ pour ce projet de micro-développement en 2019 ! 👏

🙌 Abdou a depuis pris goût à la mise en place de projets et à l’accompagnement de personnes souhaitant mettre en place des projets. Il est retourné l’été 2019 au Sénégal avec YAKA en tant que coordinateur pédagogique. De retour en France, il accompagne un lauréat de la 8ème promotion d’IMPOWER sur un projet solidaire visant à favoriser l’accès à l’eau potable dans le même village, et il accompagne aussi l’animation de la 9e promotion d’IMPOWER. Avec l’association il a également participé au programme PRESS START visant à acquérir les bases de l’entrepreneuriat responsable pour un projet entrepreneurial qu’il souhaite monter. Dans son temps libre, Abdou s’engage dans son quartier en effectuant des maraudes. Par ailleurs, il est membre de l’association Mandinkaya qui fait des événements culturels pour promouvoir l’ethnie Mandinko : https://www.facebook.com/MandinkayaKaffo/

📍Vous trouverez Abdou principalement dans nos bureaux à L’Ascenseur à Paris ou au centre intergénérationnelle d’Ivry-sur-Seine de l’APES en train d’accompagner des porteurs de projets et de créer du lien social autour de projets solidaires et innovateurs ! Pour le contacter c’est ici 👉 : abdou@valligraph.com

Forum Partir-Ciper le 16 et le 30 novembre 2019 lors du Festisol (Festival de la Solidarité)

😎Forum Partir-Ciper 2019 :

Télécharger le flyer ici

Première journée à Clichy-Sous-Bois : 16 novembre 2019

Deuxième journée à la Courneuve : 30 novembre 2019

Vous avez toujours voulu vous engager au niveau local et international ? Ou encore mieux dit, vous avez toujours voulu : PARTIR-CIPER ? : Partir loin et revenir, puis Participer pour construire un monde plus juste et solidaire, c’est ça l’avenir !  

🤓 Vous voulez découvrir les initiatives de jeunes en Seine-Saint-Denis et à Paris qui ont eu des projets solidaires en France et à l’international ? 

🎙Vous voulez venir débattre et animer des stands de vos associations menées par des jeunes ? 

🚀 Vous avez toujours voulu faire un projet de mobilité et d’engagement en France et/ou à l’international et voulez rencontrer d’autres jeunes qui l’ont déjà fait ?

 🌍 Vous voulez rencontrer les initiatives locales en Seine-Saint-Denis en lien avec la mobilité et la solidarité ? 

Le 16 et le 30 novembre
 aura lieu un projet “Made-In Seine-Saint-Denis” lors du Festival de la Solidarité : le premier Forum Ouvert de la jeunesse, organisé par et pour les jeunes de la Seine-Saint-Denis. En partenariat avec Via Le Monde et beaucoup de structures associatives et municipales de la Seine-Saint-Denis, YES Akademia a l’immense plaisir de vous inviter au Forum Ouvert “Partir-Ciper : de l’international au local”.

L’ouverture aura lieu le 16 novembre de 10h à 18h, au Service Jeunesse de Clichy-Sous-Bois. La clôture aura lieu le 30 novembre au Service Jeunesse de la Courneuve à Guy Moquet.

Inscrivez-vous pour réserver votre place gratuite à l’une ou les deux journées du Forum ! Venez seul.e, avec vos amis, ou des groupes de jeunes ! Nous n’allons pas pouvoir inscrire plus de 150 personnes par jour pour le Forum alors inscrivez-vous vite ! Sur Facebook ici : https://www.facebook.com/events/565270677544099/ et sur Eventbrite ici : https://www.eventbrite.fr/e/billets-forum-partir-ciper-2019-76419750531?fbclid=IwAR1WrxhaxpYdD7_Qmatn0Ab-XMSgNedT6U9v_an67w-QZvE8Wf89eKYKUSI

Associations et structures municipales partenaires et co-organisateurs du Forum avec YES Akademia : Service Jeunesse de la Courneuve, Service Jeunesse de Clichy-Sous-Bois, Festisol, AC LE FEU, Le Lab de Pantin, Jouons Comme Elles, Mejless, Salydarité, Via Le Monde.

D’autres associations et structures municipales qui participeront le 16 et le 30 novembre (nous contacter jusqu’au 2 novembre si vous souhaitez faire partie de la programmation!) : JoinHands, Plus Qu’Une Soupe, Association Jeunes Européens – France, E-Graine, Solidarité Internationales, Etudiants et Développement, Eclaireurs et Eclaireuses de France.

forum partirciper.gif

Programme prévisionnel

10h30-11h00 Temps d’accueil 

Accueil et émargement des participants, recueil des attentes des participants, présentation de la journée

11h00-12h00 Speed dating

Objectifs : Inspirer les participants, mettre en valeur des engagements, des projets et donner aux jeunes des opportunités de rejoindre un projet. Permettre aux porteurs de projets de faire une restitution de ces derniers.

Rencontre entre les associations partenaires et entre les associations partenaires et le public : Chaque association tiendra un stand pour présenter son projet, et certains de ses membres ainsi que les participants pourront aller à la rencontre des autres associations. Les personnes présentes sur le stand seront aussi chargées de recueillir les thématiques pour les open spaces en posant des questions aux participants. 

Les partenaires ressources pourront également aller de stand en stand pour apporter des clés aux porteurs de projets.

12h00-13h30 Pause déjeuner

13h30-16h00 Open spaces

Objectifs : Créer ensemble, montrer les vertues de l’intelligence collective, vivre la façon dont naît un projet, valoriser les participants, leurs idées.

4 thématiques seront retenues durant la pause déjeuner. Un temps de présentation du format open space et des invités (partenaires ressources) précédera le démarrage des échanges (14h00-15h45). Si possible, un dessinateur dans chaque espace retranscrira les échanges sur une fresque pour garder une trace et faciliter la restitution.

La restitution se fera pour chaque groupe par un facilitateur identifié qui apportera des éléments de réponses aux questions soulevées et présentera la solution retenue à la problématique identifiée durant le forum

Présentation des open spaces

16h00-16h30 Pause/ Animation

Un temps de pause avec une animation (musique/danse & goûter) permettra aux participants de s’aérer et aux associations qui tiendront les stands dans l’après midi de s’installer.

16h30-16h45 Témoignage

L’association Mejless témoignera de son projet à Clichy sous bois et Jouons comme elles à la Courneuve.

16h45-17h00 Lancement officiel

Les partenaires institutionnels prendront la parole 

17h00-18h30 Speed dating 

6 associations proposeront des activités aux jeunes des actions pour tester l’engagement de façon pratique.

18h30-20h30 Soirée/ Coktail/ Animation

Animation par des artistes locaux et poursuite des échanges.

19 et 20 janvier 2019 : le Conseil d’Administration se réunit à Larchant, près de Fontainebleau

Le 19 et 20 janvier 2019, les membres du Conseil d’Administration de YES Akademia se sont réunis pour effectuer une mini « retreat » de 2 jours dans la forêt de Fontainebleau dans le village de Larchant.
Ces deux jours ont été consacrés à s’aligner sur la mission, la vision et l’ambition de YAKA ainsi que redéfinir les rôles de chacun au sein de l’ONG. Bien sûr ils ont passé un excellent moment de team-building ensemble pour démarrer 2019, malgré les températures glaciales !
Joseph Machiah était facilitateur du week-end et a pu donner de son temps à l’équipe de manière pro-bono. Consultant en développement du capital humain, en organisation et finance, Joseph est aussi entrepreneur en série et formateur en management et est investi dans YAKA depuis 2012. Son profil Linkedin est ici : https://www.linkedin.com/in/joseph-machiah-83b5412. Grâce aux compétences de Joseph, le CA a pu renforcer sa compréhension du processus et du contenu, ainsi que revoir ses objectifs, la passion, mission, vision, ambition de YAKA et les rôles de chacun au sein de YAKA. Il a transmis ses savoir-faire et savoir-être autour de la méthode de la tournante pour parfaire la mission de YAKA, ainsi que sur les réunions déléguées pour parfaire les réunions du CA. Il a réussi à connecter les membres pour tourner en action la vision de la levée de fonds pour la structure. Grâce à ce week-end formateur, le CA en ressort renforcé pour mettre en oeuvre ses projets citoyens ensemble dans les cinq années à venir. Merci à Joseph et à toute l’équipe !
Ci-dessous quelques photos du weekend. Pour plus d’information sur le Conseil d’Administration de YAKA, vous retrouverez toutes les biographies des membres ici : https://valligraph.com/qui-sommes-nous-2/nos-equipes/. Les membres sont : Corinne Thouvenin (Présidente), Wadia Chaftar (Vice-présidente), Joseph Machiah (Vice-président), Stéphanie Martinier (Secrétaire générale), Adrien Sutkowski (Trésorier), Guillaume Cussac (Administrateur), Cécile Dambricourt (Administratrice), Leslie-Joyce Boston (Administratrice), Sarah Gogel (Administratrice, fondatrice), Sitina Moingarie (Administratrice), David Chhean (Administrateur), Hakima Mouflih (Administratrice).

larchant CA janvier 2019 5

larchant CA janvier 2019 4 larchant CA janvier 2019 3 larchant CA janvier 2019 2 larchant CA janvier 2019 1 larchant CA janvier 2019

« Engagement à tous les étages » – ELLE Magazine, 11 janvier 2019

ENGAGEMENT À TOUS LES ÉTAGES
ELLE – vendredi 11 janvier 2019

L’article sur Internet se trouve ici.

NOUVEAU HAUT-LIEU DE LA SOLIDARITÉ INSTALLE AU CŒUR DE LA CAPITALE, L’ASCENSEUR PARIS-BASTILLE ACCUEILLE DES ASSOCIATIONS ŒUVRANT POUR L’ÉGALITÉ DES CHANCES. UNE PREMIÈRE

« Les fenêtres, on vous les pose où ? », lance un monsieur tout en bras. En ce lundi de décembre, c’est l’effervescence dans cet immeuble haussmannien du boulevard Bourdon, à deux pas de la place de la Bastille, à Paris. Le rez-de-chaussée est en travaux, des affichettes indiquent les noms des locataires, mais, dans les étages, les derniers arrivants prennent les mesures pour ajouter une étagère tandis que d’autres sont déjà au travail. Depuis les balcons, on aperçoit au loin l’ange perché au sommet de la colonne de Juillet. Bon présage ? Symbole révolutionnaire, oui ! Car entre ces murs, dans ce nouveau lieu baptisé « L’Ascenseur », on est bien décidé à ouvrir les horizons et le champ des possibles. Ce sont pas moins de vingt et une associations qui y cohabitent pour offrir un meilleur accès à l’éducation, à l’emploi et à la culture aux jeu nés de milieux défavorisés.
Un immeuble parquet-moulures-cheminées tout entier consacré à l’égalité des chances ? Du jamais-vu ! Ce projet utopique est né de la rencontre de deux hommes engagés, Benjamin Blavier, de l’association Article 1, qui accompagne les jeunes de milieux modestes depuis leur orientation jusqu’à leur insertion professionnelle, et Saïd Hammouche, le patron du cabinet de recrutement Mozaïk RH, surnommé le « DRH des cités ». « Avec Saïd, nous nous connaissons depuis longtemps, raconte Benjamin Blavier, ancien cadre chez SFR. Nous rêvions d’un endroit dans lequel nous pourrions mutualiser nos efforts pour aider les jeunes. Quand nous sommes tombés sur ce magnifique immeuble, nous nous sommes dit : voilà, notre maison de l’égalité des chances » Ce projet un peu fou séduit même une banque, BNP Paribas, sous la houlette d’Antoine Sire, directeur de l’Engagement d’entreprise du groupe, qui décide de financer L’Ascenseur en prenant notamment en charge l’intégralité du loyer du rez-de-chaussée pour les six années du bail.
En avril 2018, un appel à candidatures est lancé afin d’attribuer les 2 300 mètres carrés sur 8 étages et les 250 postes de travail : « Nous avons reçu une quarantaine de candidatures, explique Saïd Hammouche. Nous avons choisi les associations les plus motivées, les plus expérimentées et surtout celles qui étaient prêtes à tout partager, leur carnet d’adresses, leur expérience du digital, leurs compétences. Ce n’est pas du coworking, c’est une aventure commune. »
Résultat : à chaque étage, les portes sont grandes ouvertes, et, dans les kitchenettes communes, des débats enflammés se succèdent et des réunions s’improvisent : « Nous partageons la machine à café, mais surtout les bonnes idées, s’enthousiasme Claire de Mazancourt, à la tête de l’Institut de l’engagement, qui aide chaque année 700 jeunes à trouver un job même s’ils n’ont « ni le bon diplôme, ni le bon nom, ni la bonne adresse ». Cette quadra vient d’organiser sa première réunion entre « voisins de palier » : autour de la table, Benenova, qui met en relation associations et bénévoles, La Chance, qui démocratise l’accès aux concours des écoles de journalisme, et Crésus, qui lutte contre le surendettement : « Chacun s’est présenté, a décrit ses besoins et, en une heure, on s’est déjà mis d’accord sur plusieurs actions communes. On parle la même langue, on a les mêmes convictions. On est là pour se retrousser les manches et pour réparer l’ascenseur social. » Julie Perrin, de Crésus, est sur la même longueur d’onde : « Nous allons former les 250 lauréats de l’Institut de l’engagement à la gestion de leur budget, on a l’impression que tout est possible ! »

 

ON EST LÀ POUR SE RETROUSSER LES MANCHES ET POUR RÉPARER L’ASCENSEUR SOCIAL

CLAIRE DEMAZANCOURT, DIRECTRICE DE L’INSTITUT DE L’ENGAGEMENT

Au troisième niveau, dans le bureau de Yes Akademia, l’excitation créée par cette aventure citoyenne et solidaire est palpable : « C’est formidable d’être tous réunis, confie Sarah Gogel, la fondatrice, on s’épaule, on s’entraide. Quand on ressent du découragement face à l’immensité de la tâche, on monte d’un étage, on discute et on est reparti pour un tour ! » Sur les murs des bureaux, des affiches avec des slogans très « feel good » comme : « Leur avenir en grand », « Confiance », « On prend la parole »… Les salles de réunion portent des noms comme « Espoir » ou « l’Everest ». Naïf ? Réaliste, au contraire, car c’est bien une montagne de préjugés et d’obstacles qu’ont à franchir les jeunes nés loin des beaux quartiers ou issus de milieux sociaux défavorisés quand ils doivent trouver leur voie professionnelle. Selon l’Institut Télémaque, installé également à L’Ascenseur, 31% des collégiens de REP+ font un stage en lien avec leur orientation après la troisième contre 5 6 % des collégiens hors éducation prioritaire ; les enfants d’ouvriers ont onze fois moins de chances de réussir au bac que les enfants de cadres ; 75% des collégiens de REP+ réussissent leur brevet versus 90% hors éducation prioritaire… Virginie SaImen, cofondatrice de Viens voir mon taf, est convaincue de la nécessité de se rassembler pour lutter plus efficacement contre les discriminations en s’attaquant à chaque maillon de la chaîne, école, stage, job, culture : « N o u s aidons les collégiens sans réseau à décrocher leur stage de troisième, Fête le mur intègre les jeunes grâce au sport, Become organise des séjours pour les ad os afin de leur donner le goût de l’engagement, Les Concerts de poche fait découvrir la musique classique à un public qui n’a pas l’habitude d’en écouter, La Cravate solidaire récolte des costumes et des ta il leurs (et des cravates !) pour aider des candidats à préparer leur entretien d’embauche. Partager des bureaux avec tous ces acteurs de l’inclusion et de la diversité facilite des tas de choses, comme les démarches administratives, que l’on fait ensemble. Cette année, certains de nos jeunes vont certainement effectuer leur stage au sein de L’Ascenseur ! C’est un cercle vertueux. »
Un renvoi d’ascenseur qui se fait aussi dans la bonne humeur à l’heure du déjeuner. Aujourd’hui, c’est Mathilde qui présente les succès de Time2Start et ses entrepreneurs « issus des quartiers ». De quoi inspirer les bénévoles assis autour de la table. Un réseau sur Facebook est utilisé comme messagerie interne ; chacun y poste offres d’emploi et actualités. Même Eloquentia, la fameuse association de Seine-Saint-Denis qui forme à la prise de parole les collégiens et les lycéens, a pris un bureau à L’Ascenseur. De nombreux ateliers de formation à l’entretien d’embauche sont déjà organisés dans les sa Iles encore en rénovation. Adel Boughazi, 23 ans, et Louis Augustin Mbagnick Sène, 25 ans, sont tous les deux passés par Yes Akademia, l’une des dernières associations à s’être établie à L’Ascenseur. Adel, après être parti en Inde pour aider d’autres jeunes pendant quarante-cinq jours, continue d’être bénévole à L’Ascenseur : « Je suis passé donner un coup de main pour le déménagement et aussi pour fêter l’anniversaire de Louis Augustin, qui a 25 ans aujourd’hui, notre asso, c’est une grande famille ! Venir ici, dans un si bel immeuble, c’est vraiment génial et super motivant ! » Louis Augustin, né dans un village très pauvre du Sénégal, est aujourd’hui secrétaire général du comité de jeunes de Yes Akademia dans son pays et effectue son service civique à Paris au sein de L’Ascenseur. « On voulait qu’à chaque étage nos bénéficiaires trouvent un interlocuteur pour leur donner un coup de main, explique Saïd Hammouche. Nous installer au cœur de Paris nous a permis de rendre les problématiques de l’égalité des chances plus visibles par tous : les politiques, les pouvoirs publics, les journalistes.
Afin de leur dire : Nous sommes là, on existe, on a des solutions, venez nous voir Et puis, ce bel immeuble indique aussi à nos jeunes que l’on veut le meilleur pour eux, l’excellence, et pas un avenir au rabais. Ils ont droit au meilleur. » Non loin, dans le ciel de Paris, l’ange de la Bastille y veillera.

Entretien de Marilou David par étudiante de Sciences Po

Entretien par Sacha Besson, étudiante de Sciences Po, de Marilou David, lauréate de YES Akademia du programme IMPOWER, de la 7ème promotion, décembre 2018
  1. Pourrais-tu dire quelques mots à ton sujet ? D’où tu viens, ton expérience académique, ta personnalité… ?
J’ai 21 ans, j’ai fait un bac ES et j’ai toujours été bonne élève alors je suis allée en classe préparatoire littéraire pendant 2 ans, où j’ai découvert la géographie. J’ai donc fait mon équivalence en L3 de géographie à la Sorbonne puis j’ai commencé cette année un master d’urbanisme mais ça ne me plaisait pas donc j’ai arrêté pour faire un service civique à Yaka.
Bien que discrète et timide, je suis réfléchie et autonome. Le fait que mon père m’ait virée de chez moi il y a deux ans fait que je suis très débrouillarde, puisque je dois gérer toute ma vie toute seule. J’ai tendance à déprimer très facilement d’habitude mais depuis le Sénégal c’est beaucoup moins le cas. J’adore discuter de sujets assez sérieux, lire, réfléchir. Mes sujets favoris sont le féminisme et l’écologie, et plus généralement la politique. J’aimerais continuer mes études en science politiques l’année prochaine, éventuellement à science po.
  1. Schwartz a développé une « théorie des valeurs ». Les 10 qu’il met en avant sont : auto-détermination (pensée indépendante, création, exploration), stimulation (besoin d’excitation, nouveauté, challenge), hédonisme (plaisir ou gratification sensorielle), accomplissement (succès personnel, démonstration de ses compétences), pouvoir (prestige, contrôle ou domination), sécurité (stabilité, sûreté, harmonie), conformité (veille au respect des attentes et normes sociales), tradition (respect et obéissance aux traditions culturelles ou religieuses), bienveillance (volonté de préserver ou améliorer le bien-être de ses proches), universalisme (bienveillance dirigée vers tous les gens et la nature). Lesquelles te parlent le plus, te définissent le mieux ? Aurais-tu envie de commenter ?
Je tiens beaucoup à mon indépendance et à ma liberté, ce qui est assez lié au fait que j’ai dû apprendre à m’occuper de moi relativement tôt, je mettrais donc en premier “auto-détermination”. Ensuite, je mettrais bienveillance et universalisme, qui vont ensemble d’après moi, car je suis très attentionnée avec mes proches et je suis très sensible aux injustices sociales etc. J’ai aussi beaucoup besoin de stimulation, car je ne supporte pas de faire quelque chose de routinier ou qui n’a pas de sens pour moi. Je dirais que “stimulation” et “accomplissement personnel” vont de pair pour moi. Les valeurs auxquelles j’adhère le moins est celle de la tradition ou du pouvoir.
Cette théorie me semble cependant très influencée par l’idéologie dominante individualiste. Je ne vois pas trop en quoi “stimulation” est une valeur et je ne suis pas tout à fait d’accord avec la définition qu’il donne de l’universalisme mais je pense que globalement ces idéaux sont partagés par presque tous les occidentaux.
  1. Pourquoi voulais-tu t’engager dans une association ? tu parles d’un « sens des valeurs et de la justice » dans ton récit. Veux-tu développer ?
Je voulais m’engager dans la vie associative parce que je pense depuis petite qu’il y a énormément de choses à changer dans le monde, à commencer les injustices sociales, et que je ne me voyais pas vivre ma vie sans essayer de changer tout cela. Je pense sincèrement que si je ne consacre pas ma vie à essayer de faire bouger les choses, je serai très malheureuse. C’est le seul sens que je trouve à ma vie et à mon travail.
Je ne sais pas comment l’expliquer, mais je ressens que je ne peux pas rester impassible face aux différents événements injustes dont j’entends parler, je me sens touchée très facilement, comme si je prenais tout cela personnellement. Quand il y a une injustice, comme par exemple des manifestant.e.s qui se font tabasser par la police, je ressens une très grande colère et j’ai presque l’impression que c’était moi sous les matraques.
  1. Tu dis que YAKA t’a semblé accessible. Qu’est-ce qui te freinait auparavant pour t’engager ? Qu’est-ce qui t’a fait choisir YAKA spécifiquement ?
 Ce qui me freinait avant YAKA, c’était l’idée de devoir socialiser et devoir me confronter à des personnes que je ne connaissais pas, et dont la plupart n’ont pas grand-chose en commun avec moi. En plus, j’estimais que j’étais illégitime à m’engager dans une association car j’estimais ne pas avoir assez de connaissances pour cela. Par exemple, je voulais m’engager dans les jardins partagés à Paris mais j’avais peur de devoir trouver des sujets de discussion avec les différent.e.s participant.e.s et je ne pensais pas y avoir ma place puisque je connais très peu sur le jardinage.
Ce qui m’a attirée chez Yaka, c’est que l’objectif spécifique de la structure était de pousser les jeunes à s’engager, alors je me suis dit que j’allais y apprendre comment m’engager dans ces associations que je rêvais de rejoindre. Ca me semblait plus accessible, parce que j’allais être entourée de jeunes de mon âge, probablement aux paumé.e.s que moi, et qu’ils n’allaient pas me juger.
  1. Pourquoi as-tu choisi le programme IMPOWER ? Quelles étaient tes attentes ?
Je me suis inscrite un peu sur un coup de tête, parce qu’à ce moment j’avais vraiment besoin de m’ouvrir à autre chose que les études (après deux ans de prépa j’avais un peu besoin de respirer…), de rencontrer des gens et j’avais très envie de voyager sans avoir ni les moyens ni l’audace. Je ne me rappelle pas vraiment quelles étaient mes attentes, parce que j’étais surtout préoccupée par ma peur de devoir aller toutes les semaines aux ateliers alors que ma phobie sociale me criait de rester seule à la maison. Je ne sais pas ce qui m’a poussée à quand même y aller toutes les semaines, peut-être qu’au fond je sentais que ça me faisait profondément du bien.
  1. Comment as-tu vécu la première phase du programme « oser rêver » ? Quelles difficultés as-tu rencontré ?
D’un côté, la première phase était très difficile (à cause de mes difficultés sociales) et parfois je n’allais pas aux ateliers par peur, mais elle m’a vraiment beaucoup motivée à m’engager, puisqu’à chaque atelier on parlait de sujets qui m’intéressaient beaucoup, et comme à chaque fois que j’entends parler de sujets de société, quand je ressortais des ateliers j’étais remplie de nouveau de cette énergie qui me donne envie de m’engager et tout changer. Je pense que ces moments de sociabilité me faisaient du bien, quand j’avais le courage d’y aller et de m’exprimer à l’oral.
J’ai eu des difficultés aussi à m’exprimer en public et surtout de me trouver légitime à participer au programme, parce que j’avais l’impression que les autres jeunes étaient bien plus impressionnants et méritants que moi. Je ne comprenais pas pourquoi les staffs avaient accepté mon dossier de candidature pour le programme.
  1. Comment pressentais-tu la phase 2 « oser bouger » avant le départ ? Pourquoi ?
 Etant donné le niveau de stress dans lequel j’étais avant chaque atelier de trois heures tous les samedis, je te laisse t’imaginer l’état dans lequel j’étais avant de devoir partir 5 semaines en pays étranger avec les autres lauréats… Je ne suis venue à aucun des ateliers le mois avant le voyage, parce que j’avais décidé de trouver une excuse de dernier moment pour ne pas partir, comme je faisais souvent dès que j’avais rendez-vous avec quelqu’un quand j’étais phobique sociale.
Ce qui m’a poussé à transcender ma peur et partir, c’est que je m’étais engagée auprès de Yaka pour partir et que j’en avais parlé partout autour de moi, donc je ne voulais décevoir personne.
  1. Comment s’est passé le début de l’expérience d’immersion au Sénégal ?
 Au début, j’étais muette et transparente. Je ne parlais pas, j’avais super peur. Les premières réunions avec les lauréats, je les ai passées à écouter sans rien dire. Quand les lauréats ont commencé à me demander ce que j’en pensais etc. je sortais 2-3 mots, mais seulement pour dire que tout allait bien pour moi ou que je n’avais rien à dire. Je voulais rentrer chez moi au bout du 2e jour. Là où ça a commencé à aller mieux, c’est quand j’ai commencé à me rapprocher de Yanis, un autre lauréat, et après un atelier de Développement Personnel dans lequel on parlait d’échec. Une personne du staff qui s’appelait Amber m’avait demandé de parler d’un échec que j’avais eu dans ma vie et comment je l’avais surmonté, pour illustrer ses propos lors de l’atelier. J’ai parlé de mes difficultés familiales et de ma dépression, et à ma grande surprise j’ai eu des retours très positifs, les gens me soutenaient beaucoup et cela les avait touchés et intéressés, ce qui m’a donnée beaucoup de confiance en moi et en ma parole. Je me suis sentie plus intéressante, moins transparente, et la bienveillance dans laquelle je baignais m’a donné confiance en moi.
  1. Est-ce que tu as perçu un changement notable à l’issue de ce mois et demi ?
Oui : j’ai tout bouleversé dans ma vie. Là où je gardais mes projets à l’état d’idées, j’arrive à passer à l’action. Pour la première fois de ma vie, j’ai réussi à prendre une grosse décision (arrêter mon master) toute seule sans avoir besoin de l’autorisation préalable d’un.e membre de ma famille ; j’arrive à savoir ce que je veux dans ma vie sans me contraindre à correspondre aux attentes d’excellence universitaire de ma famille. J’arrive beaucoup mieux à prendre des décisions, à passer à l’action, à compter sur d’autres personnes pour m’aider. Je demande de l’aide quand j’en ai besoin et je n’hésite plus à parler de mes problèmes aux personnes qui m’entourent. Je suis plus sociable, je m’intéresse davantage aux autres. J’ai très envie de voyager et découvrir plein de choses depuis le voyage ! Vraiment, il ne s’était pas passé autant de choses que ces 6 derniers mois dans ma vie.
  1. Comment ce changement s’est-il opéré ? Y-a-t ’il un moment en particulier qui t’a marqué ? Ou plusieurs ?
Il y a plusieurs moments charnières où le changement s’est opéré :
  • week-end à la Benerie début juillet : Yaka avait organisé un week-end dans une ferme entre lauréats, une semaine avant de partir au Sénégal. Je m’y suis sentie bien, et ça m’a un peu remotivée à partir au Sénégal. Là-bas, j’ai pu parler un peu plus en profondeur avec certaines personnes avec qui j’avais peu parlé auparavant
  • 2e semaine au Sénégal : le moment où j’ai parlé devant tout le monde à l’atelier puis les jours qui ont suivi, où je me suis un peu plus ouverte
  • le retour en France : le retour au stress, aux écrans, à mes relations toxiques avec mon père et mon ex-copain, à ma solitude constante m’ont fait me rendre compte que mon mode de vie en France était très mauvais et j’ai fait un grand ménage dans ma vie
  • vacances de la toussaint : j’ai tout changé dans mon orientation scolaire alors que pesaient sur moi les attentes de ma famille, moi qui était l’”intellectuelle” de la famille et qui devait réussir une carrière universitaire. J’ai décidé de faire ce qui me plaît plutôt que ce qui est valorisé socialement
C’était un changement par étapes, et à chaque étape je me rendais d’un seul coup compte d’une chose sur les autres ou sur moi
  1. Il semble que les profils soient de lauréat soient diversifiés. Penses-tu avoir été enrichie à leur contact ? De manière générale, que penses-tu à ce sujet ?
 Oui, les lauréat.e.s sont tou.te.s très différent.e.s ! On vient de classes sociales, genres, ethnies différents c’était très intéressant de discuter avec elle.eux ! Ce qui nous réunissait tou.te.s, c’était qu’on souhaitait s’engager dans un projet commun, qu’on avait des valeurs et l’envie d’agir mais qu’on savait pas trop comment s’y prendre. En étant confrontée à des gens aussi différents que moi, j’ai appris énormément. J’ai compris que la première barrière qui me séparait des autres et qui faisait que j’avais peur d’eux, c’était mes préjugés sur elleux. Et pour la première fois de ma vie, j’ai eu l’impression d’être complètement complémentaire avec un groupe de personnes : j’avais l’impression d’apporter un petit plus au groupe, et qu’à nous tou.te.s on arrivait à accumuler assez de qualités pour que ça fonctionne bien
Par exemple, quand on parlait politique avec trois des lauréats, j’ai pu réfléchir davantage que quand j’en parle avec mes ami.e.s qui ont tou.te.s le même avis que moi à ce niveau-là.
  1. Si tu devais associer ton expérience au Sénégal et avec YAKA (avec les lauréats, la population d’accueil et l’association) avec les 10 valeurs de Schwartz, que dirais-tu ? As-tu eu l’impression que ces valeurs étaient partagées ?
 J’associerais cette expérience avec la stimulation, l’accomplissement, la bienveillance et l’universalisme. Et je me rends compte en répondant à cette questions que c’est exactement les valeurs dans lesquelles je me reconnais !!
Oui, c’était des valeurs largement partagées et c’est sûrement pour cela que le voyage m’a autant enrichie je pense
  1. Que penses-tu de ces mots de Paulo Freire : « être complètement humain est être un acteur social conscient qui a la capacité, le désir et l’opportunité de participer à la vie sociale et politique » ; « l’aliénation de la jeunesse est la séparation du sujet vis-à-vis d’une vocation ontologique de participation humaine active au monde » ?
 Je pense qu’il a complètement raison, on vide totalement les jeunes de leur énergie et de leur propension naturelle à se s’indigner, de leur envie d’agir. On veut toujours faire passer ça pour un trait immature alors que c’est ce qu’il y a de plus humain d’après moi, et j’espère ne jamais perdre cette énergie. Il dit exactement ce que je pense et ressens. Et je pense que si je vais tellement mieux aujourd’hui qu’il y a six mois, c’est parce que je me suis rendu compte que ce qui me rendait heureuse c’était cet engagement dans la vie sociale et politique.
  1. Pour résumer, que t’a offert cette expérience au Sénégal ? Qu’a-t-elle changé pour toi ? (Personnellement, mais aussi au niveau de ta vision du monde, remise en cause de préconceptions ou clichés…) Et plus largement ton expérience avec YAKA ?
 En résumé, ça a achevé de me persuader de faire ce qui me semblait juste et pas ce que les autres attendent de moi (la phrase d’Einstein là-dessus est éclairante : “N’essayez pas d’être une personne qui a du succès ; essayez d’être une personne qui a de la valeur”). Ma peur des autres a largement diminué, parce que je me suis rendu compte que la plupart des gens méritaient que je leur fasse confiance alors que mon premier réflexe était de me méfier. En étant confrontée à la vie très difficile des villageois sérères, j’ai réussi à comprendre ce qu’était la vraie pauvreté, ce qui m’a permis de relativiser ma situation socio-économique (il paraît qu’en ayant un SMIC en France, on fait partie des 8% les plus riches du monde !!). J’ai aussi appris que pas mal des valeurs que j’avais étaient partagées par la plupart des gens que je côtoyais, même au Sénégal. J’ai compris et intégré l’idée que je peux et dois agir pour changer ce qui m’indigne, que je peux avoir un impact sur les pensées et les actes des autres.
C’est beaucoup tout ce que j’ai appris !
  1. Y-a-il des reproches que tu voudrais faire à YAKA ? Des suggestions ?
Il y a eu des petits problèmes de désorganisation, mais je trouve que ça fait vraiment partie du voyage et du processus de sortie de sa zone de confort. Tou.te.s les lauréat.e.s râlaient qu’on leur avait pas prévenu de ci, qu’on ne les avait pas préparé.e.s à ça… j’avais l’impression d’être la seule à penser que ça faisait partie du voyage et des challenges à surmonter ! La seule suggestion que j’aurais, c’est de simplifier le dossier de recrutement : j’ai failli ne pas postuler, car j’étais trop impressionnée par le dossier énorme à remplir et par le fait de devoir avoir autant de référent.e.s. Ca peut démotiver nombre de potentiel.le.s candidat.e.s… !
  1. Nous avons beaucoup parlé du Sénégal et de YAKA. Mais que penses-tu de la situation de la jeunesse en France ? Quels sont problèmes ? Comment améliorer la situation ?
Je pense qu’on est particulièrement oppressé.e.s et délaissé.e.s. D’un côté on nous met la pression en nous rabâchant qu’on est les citoyen.ne.s de demain, qu’il faut qu’on soit bien éduqué.e.s, qu’on prenne soin de notre santé etc mais en même temps on est très peu aidé.e.s sur le plan financier comme psychologique durant nos études. On nous retire, au fur et à mesure, les fines aides qu’on a pour survivre à cette période difficile de la vie, et ça nous prend en étau.
De même, je ressens énormément de mépris envers notre génération. On nous désigne comme des être fragiles (les “snowflakes”) tandis qu’on ne fait que remarquer des comportements problématiques et oppressants (racisme, misogynie, lgbtphobie), cela dérange que les minorités prennent enfin la parole, et en général ce sont de jeunes personnes. On nous reproche d’être peu politisé.e.s alors qu’on l’est très largement, seulement nous nous concentrons sur des problématiques différentes de celles de nos parents.
On est également très largement victimes d’anxiété, de phobies et de dépression. Je peux compter sur les doigts de ma main le nombre de personnes de notre génération que je connais et qui n’ont aucune de ces trois maladies mentales. C’est probablement dû au caractère anxiogène des études et du monde du travail, mais également de l’ensemble des oppressions que subissent les jeunes. Tout cela nous paralyse et nous empêche de nous engager politiquement, de nous mobiliser collectivement, et c’est probablement pour cela que les générations d’avant nous voient comme peu politisé.e.s.
A petite échelle, il est important qu’il existe des programmes comme celui de Yaka, mais il touche si peu de jeunes, ce genre d’initiative devrait être élargie à l’ensemble de la population jeune. De mon côté, j’ai un projet de création d’un réseau d’entraide pour les jeunes qui prennent leur indépendance, choisie ou forcée, afin qu’ils ne se sentent pas seul.e.s et démuni.e.s face à ce moment angoissant de la vie ; mais encore une fois cela n’aura un impact que minime. Il faudrait que les jeunes se révoltent soient collectivement, en menant des actions politiques concrètes (ce que certain.e.s font déjà, notamment en termes de féminisme et d’écologie) mais aussi personnellement, en refusant par exemple d’étudier pour exercer des métiers destructeurs comme trader, marketer, manager, etc.
  1. A présent, comment souhaites tu mettre à contribution ce que tu as appris de toi et du monde ? Que souhaites-tu réaliser lors de la phase 3 « oser agir » ? Pourquoi as-tu décidé de faire un « service civique » auprès de YAKA l’an prochain ? Plus largement, quels sont tes projets, tes choix d’étude, tes choix de vie ?
Tout cela s’est déjà cristallisé, d‘où ma réorientation et mon idée de projet pour la troisième phase. Pour ce qui est du service civique, c’est parce que je souhaitais déjà faire une année de césure l’année dernière, mais une de mes profs a réussi à me convaincre de ne pas la faire pour ne pas “perdre du temps”. Mais si je reviens sur ce choix c’est bien que je sens que ma place est dans ce type d’activité. J’ai choisi Yaka notamment parce que j’ai remarqué que l’ambiance bienveillante me mettait très à l’aise et que l’expérience m’avait considérablement changée. J’avais envie de retrouver ce groupe de gens avec lequel je me sentais bien, et aussi d’apprendre à manier des outils associatifs pour m’en inspirer pour ensuite les utiliser dans mon association et au quotidien dans mes futurs engagements.
  1. Que t’évoquent les mots « youth empowerment and international development » ?
“Youth empowerment” m’inspire bien plus que “international development”. Je me sens bien moins concernée par le développement international, qui me semble un concept flou et sur lequel j’ai assez peu d’influence. Lorsque je suis allée au Sénégal, j’ai davantage vu de jeunes s’émanciper qu’un réel “développement international”. Je crois vraiment que les jeunes doivent s’ “empower” (dommage qu’il n’y ait pas un équivalent français !!), quelque soit l’échelle de leur empowerment. Pour ma part, je me sens plus utile en France, à mon échelle, car même s’il y a beaucoup à faire dans les autres pays, en France et autour de moi aussi il y a énormément à faire, et ça m’est plus accessible.
  1. Si tu devais synthétiser en une phrase ou quelques mots ta « youth story » que dirais-tu ?
Je dirais que je suis partie d’assez loin et que je ne me suis rendu compte du changement qui s’est opéré en moi qu’après coup. Si je suis capable d’un tel changement, la grande majorité des jeunes en sont aussi capables, mais ce qu’il manque c’est les moyens.

Interview with Ellie, year-long YAKA volunteer 2018

Below is an interview carried out by two Sciences Po students, for Sarah Gogel’s youth empowerment & international development class, Fall 2018
  1. Can you tell us a little about yourself? What interests you about youth development and/or empowerment?
I’m Ellie, I’m a History graduate from Cambridge University and grew up in Camden, London! Throughout my education I’ve always been interested in how I and others learnt and developed; what sparked us and what constrained us. It is the political, psychological and sociological factors that allow youth to develop that I find so interesting. Although, it is the political, psychological and sociological outcomes of that youth empowerment that I find so inspiring. The power of youth empowerment lies in its ability to transform the one-way dichotomy between teacher-student, creating a snowball effect of different possibilities and solutions within the production of knowledge. It was the sad reality that national curriculums tend to constrain such possibilities that led me to get involved with alternative youth development schemes, such as YES Akademia.
  1. Why do you think youth empowerment is important and/or relevant?
It was the stifling nature of school and university curriculums, with their emphasis on exam results, that focused my interest on the potential of youth development. 69% of businesses think secondary schools aren’t effective at preparing young people for work. A process of regurgitating masses of short-term memory currently needed to succeed in the current education system, is indeed, one useful skill to have. However, this fails to encompass the diversity of skill that youth need to and can potentially have. In a society with rapidly transforming technological innovations, it is imperative that young people are equipped with the resilience, confidence, creativity and critical thinking that allow them to face challenges and find solutions.
3. How did you learn about YAKA?
Through a friend who worked with them during her year abroad.
4. In your own words, can you describe what YAKA is and the impact they have? (Imagine as if you were explaining to a friend who was curious)
YAKA is a global grassroots, for social profit organization based in Paris. YAKA has identified that that educational programs delivered in isolated areas do not sufficiently reach outside of the box to combine multi-disciplinary options of activism, travel, social entrepreneurship, arts, and international cultural exchange. YAKA increases the self-esteem of youth by engaging them, their families, and communities to learn about and address human rights locally and globally. YAKA do this through various programmes where youth learn theoretical concepts about social action, and then apply them through direct action. This emphasis on action allows youth to understand and test abstract concepts in real-life, immersive situations, thereby allowing them to have deeper insights into understanding problems and finding solutions. YAKA empowers youth to become powerful change makers and entrepreneurs of their own lives.
5. What qualities do YAKA fellows have and what were you looking for in potential candidates (especially for the cultural exchange)?
I wouldn’t say that YAKA fellows possess any particular ‘qualities’ or characteristics. What makes the YAKA team work so well is its diversity; each member brings with them their own particular qualities, ideas and viewpoints which, in turn, creates eclectic and nuanced solutions to problems. I spent the majority of my time at YAKA being truly inspired by the minds of my fellow colleagues. They were not only great people to work with, but were my emotional and intellectual rocks; relationships that were especially evident and needed during the cultural exchange trip to Senegal. I think such special, interpersonal dynamics are accentuated by YAKA’s holacracy system, whereby the horizontal networks push those from different ‘circles’ to interact and learn together. The holacray system is organic and dynamic, so YAKA employees are encouraged to bring their own ideas to the table, and if they see something that is not working well at YAKA, they have the ability to change or develop it. At the same time, due to the non-hierarchical nature of a holacracy, it is imperative that employees are autonomous, responsible and open about their work. A holacratic system depends on all parts working in symbiosis, so employees have a responsibility to keep the work loads of these parts equal.
6. In your file you raise the issues with “different education lines” and the intersectional problems surrounding access to quality education. In your opinion how is YAKA contributing to minimizing these barriers?
YAKA contributes to minimizing barriers to quality education in a number of ways. The majority of the youth in YAKA’s programmes are from low socio-economic backgrounds from the Ile-de-France region; youth who are often stigmatized by the French media and alienated from the opportunities of personal development available at French private schools. In addition, YAKA’s research shows that students at the end of school year from all socioeconomic backgrounds tend to attain similar grades, however after the summer holidays, when middle-class students tend to have opportunities to travel, explore the world, themselves and its complexities, grades between lower and middle students start to diverge. By giving youth who don’t typically have access to snazzy summer trips the opportunity to develop themselves and their projects during the inter-cultural exchange, YAKA therefore responds to this structural inequality within the education system.
7. In your own words can you describe the program and what you did?
There are various programs within YAKA. I personally took part in the Bamboost programme that trains young people in responsible entrepreneurship, sustainable development and international solidarity, allowing them to develop their professional skills by taking an active role in the running of the charity. In Paris, I worked as ‘leadlink’ within the Human Resources circle and with the evaluation and research and development circles. In Senegal, (working with laureates of the phase 2 part of the IMPOWER programme) my roles were with the pedagogy, administrative/ logistic, and evaluative side.
8. What was your role and responsibilities as a “leadlink”?
The role of the leadlink is to oversee the overall functioning of your ‘circle’. As the leadlink of HR, I saw to the weekly planning and distribution of tasks to the rest of the team that contributed to long-term goals of the circle. It was my responsibility to train new interns, seeing to their emotional and professional needs and development by putting on Predictive Index workshops and creating a guardian angel system. I also constructed a HR strategy that sought to pull all the disparate and potentially effective parts of YAKA’s HR together into a more cohesive, and holistic HR strategy.
9. How much background information do YAKA participants receive about the communities they travel to?
This largely depends on whether YAKA has already visited the community or not. If they have never, then even the staff have relatively little information on it. However, if they have, previous staff and laureat evaluations, along with their own personal experiences can enrich YAKA participants’ knowledge. At the same time, especially for the laureats, the objective of the cultural exchange is to push them to get out of comfort zones, experience something that is potentially initially scary, but underlines their ability to adapt to new settings. Therefore, it is sometimes best that the laureates don’t know every tiny detail about the communities they travel to.
10. How did you respond to travelling in an underdeveloped area?
I don’t really agree with the term ‘underdeveloped’ to describe YAKA’s partner countries as it doesn’t describe the nuance of the country’s economy, health, mortality rates, and lumps very geographically and socio-economically diverse countries together. Of course, opportunities are far more available where I come from and I have far more privileges in many ways. But the fact that my Soussane family often labelled European society as ‘malade’ shows that a binary between developed vs. underdeveloped societies can’t necessary be created. Obviously it was initially a shock; an English girl in the Senegalese sun is makes ripe conditions for a red, sweaty glow, but the hospitality and welcoming nature of Soussane and my host family made me feel quickly at ease. I was definitely treated differently to the rest of my family; we often ate different meals as they cooked me the most delicious feats I’ve ever had whereas they would have couscous…
Obviously that relationship often felt uncomfortable, but I think with time those barriers have the potential to dilute slightly.
11. Do you have any tips and suggestions for others on how to prepare for this?
  • –  SLEEP: it’s going to be an intense, tiring experience so rest up before hand.
  • –  Think critically about your personal strengths and weaknesses; what do you want to learn during the trip? Is there anything you want to improve? Be prepared to hear constructive criticism of yourself and think of the experience as a space to 
develop and learn.
  • –  Think about your position within a group, what qualities do you bring in what ways 
could you even affect people negatively.
  • –  Allow yourself to be a little nervous before, because it’s natural, but try to see the 
experience as a challenge, not a threat
  • –  Think about effective forms of communication; what is the best way to 
communicate when you are hurt or frustrated with a situation.
  • –  Due the reality that a lot the situations during the cultural exchange are, in ways, impossible to prepare for, I think it is best to emotionally prepare in order to 
effectively deal with the unexpected moments. 
 Often times, trips taken by people from developed countries to developing countries end up being unimpactful or even harmful to developing communities. How do you think YAKA structures its cultural exchange differently to avoid creating a voluntourism opportunity? 
Again I wouldn’t necessarily describe the cultural exchange as a relationship between people from ‘developed’ vs. ‘developing’ countries. I think it is this sort of language that allows people to think they are coming from a ‘superior’ country and thereby need to ‘save’ those who need to be ‘developed’. The YAKA cultural exchange is significant in transforming this relationship, as the emphasis is placed on the ‘exchange’ between the two parties. A two-way street of knowledge production is created through workshops on education, entrepreneurship, politics and the environment. The co-constructed programme allows each party to learn from each other’s experiences, and together find nuanced situations to local and global problems. 
7. How did the pre-departure workshops enrich your trip to Senegal? 
Principally personal development techniques and non-violent forms of communication that I could subsequently use in inevitable unexpected situations during the trip. 
8. In your evaluation of the YAKA programme you mentioned that there should have been more intercultural workshops. Can you expand on this? 
I interpreted the fact that, in some of the Senegalese youths’ evaluations, they stated that they did not necessarily feel more connected with the rest of the world after the trip, as due to the fact that the workshops lead by the French youth did not offer an exposé on the socio-economic or political situation in France, in comparison to those lead by the Senegalese. Instead, and rightly so to create engaging workshops, the French put on more interactive workshops that were based on mind maps and games. This inevitably created a situation where the youth learnt loads on Senegalese political, educative and 
environmental situations, but nothing on the French, thereby not creating a level playing field of knowledge and sharing; disallowing the Senegalese to truly profit from the advantages of a cultural exchange.
There were also situations where some of the staff felt that the French youth could have communicated more sensitively in certain situations. I think a series of inter-cultural workshops could have aided this situation
1. How to communicate through non-violent forms if you are shocked by a remark from someone who may hold different value systems to you? What kind of complaints might be considered offensive to others?
2. A more specific understanding of the cultural differences within the partner countries i.e importance of seniority in Senegal. How seniority may be a more important category of identification than that of gender? How this may affect the the expectation and style of events such as the forum? Without these understandings of different social differences, it can be become easy to assume that certain groups may inhibit an ‘oppressed’ position within society. However, a better understanding of these structures not only gives a more nuanced understanding of these cultures, but also creates a more level playing field of power balances between the two parties that engage in the cultural exchange; away from oppressed vs. free, developed vs. underdeveloped.
I think the need to have appropriate communication methods and understanding of others within a balanced cultural exchange is imperative to YAKA’s objectives; notably if we take part of the meaning of YES Akademia itself. Y (Youth) E (Empowerment) S (Solidarity), in addition to Akademia (Plato’s multi- disciplinary learning forum that posed problems to be studied and solved without any particular doctrine) underlines for me, the importance of creating a space of effective communication that accommodates for a diversity of opinion.
12. What was your biggest takeaway from the overall experience?
I think it was how much I felt I could learn from the people of Soussane. The hospitality of my host family and the entire village was really incredible. When I asked someone in my family where this kindness came from, they responded that it’s necessary to welcome all individuals into your family/ community, as potentially one day, you may also be a lone, individual and that sense of welcoming should be thereby reciprocated. This sense of welcoming and idea of community towards non-blood related individuals/ foreigners was so at odds with the current Brexit rhetoric against migration that one currently hears. With skyrocketing figures homelessness in the UK and numbers of young people suffering from anxiety and depression, in part stemming from our obsession with individualism, I couldn’t help but agree with my host family’s previous description of Europe as ‘malade’ .
13. Tell us about a conflict or challenge you encountered during the program. How did you deal with it?
I think a challenge I encountered, definitely in the lead up to the trip, was fearing critique. This was an especially silly challenge as I also felt that I couldn’t define my strengths or weaknesses, so this fear of self-reflexion was very unhelpful! It was after one of my amazing colleagues told me to perceive the voyage as an experience to learn and see all constructive critique as imperative for personal development, that I could transform my perception of this fear. This psychological change really helped to give me a thicker
skin in dealing with the inevitable intensity and challenges during the trip… and now I love constructive criticism, give me more!
14. How did you contribute to the community you visited and how do you think YAKA provides sustainable contributions to the partner countries it works with?
The biggest impacts on the village, according to the evaluations, were 1. the youth engagement who stated they had understood their potentiel, had obtained new skills such as public speaking, managing projects and had really implicated themselves in the development of their village, 2. the animation of the village created by the programme saw to the creation of new social connections between youth, and by extension their families and previously disparate parts of the village. The evaluations also picked up in the ‘ouverture d’esprit’ of the village through successful integration of the French youth into the community. This final point leads on to why YAKA specifically provides sustainable contributions to its partner countries. During the evaluative interviews with the host families, they stated that many other charities with young people had come to the village, but always for a short period and never stayed with the villagers themselves. They would come to construct a building and swiftly leave, making the villagers feel that Europeans did not want to and/or could not handle their way of life. The immersion of the YAKA’s cultural exchange thereby decontructs this perception of Europeans as somehow ‘different’ and therefore unwilling to participate in their way of life. During the trip the laureats eat, live, and share with their host families, thereby creating a level playing field of exchange, and in many cases forging strong friendships. Unlike other charities that implement their proposed project, the workshops in YAKA’s cultural exchange are co-constructed and reflect the desired topics of discussion of both the French and Senegalese. The workshops intend to give the French and host community the emotional and professional skills that they can use to effect their own projects and societal change. The setting up of a comite des jeunes in Soussane will thereby continue the objectives of YAKA by the Senegalese youth themselves.
15. As a staff member responsible for evaluating impact on the communities and youth involved in the cultural exchanges, how were impacts measured and how do you think YAKA can improve how it betters the communities of the partner countries?
Impacts were measured by various quantitive and qualitative interviews with the French and Senegalese youth and the community (consisting both of the host families and non host families). Evaluations were measured on whether the objectives of the programme had been reached for each group. Evaluations were also made on the effectiveness of the programme itself (the workshops, forum, tourist outings, internships). Whilst evaluating the impact of the programme it was imperative to take into account the factors that could cloud our understanding of the impact. A question of time scale needed to be taken into account. The impact we made was short term, however to get a real understanding of the programme on the youth’s lives, a long term study would also need to take place. In addition, I don’t believe that a large enough body of evaluations were done, especially with the Senegalese youth. There was also the difficulty of translation that came with interviewing some of the host families. Finally, in comparison to the esprit critique o f the French, Senegalese culture is not one of criticism, so one needs to be cautious both with the potential negativity of the French, but also positivity of the Senegalese.
I don’t think YAKA seeks to ‘better’ the communities of its partner countries; the trip is more about creating the same spirale virtuous t hat YAKA does with French communities, creating a sense of solidarity between youth on a global level. From the impact report I believe to improve this objective the international team need to:
  • –  Make sure the savoir-faire of the Senegalese youth are sufficiently uplifted, such as giving them experience in managing a team and a budget.
  • –  Ask the Senegalese youth on their opinion on the programme framework; workshops, tourist visits, internships etc.
  • –  Think about whether the French and Senegalese youth should adhere to the exact same objectives. Obviously they are impacted by different programmes so I see why their programme objectives need to be potentially different, but one does not want to see a disparity in quality for the two groups.
16. What are you up to now and how has your YAKA experience contributed to your current life? 
At the moment I’m working as a researcher at Shelter (a charity that campaigns to end homelessness and bad housing in the UK) and volunteering with the Migration Museum (a museum that discusses the history of migration in the UK). Next year be working as an English teacher in London with the Teachfirst programme. YAKA has taught me that thinking outside the box, having an esprit critique a nd finding solutions in creative and alternative ways are all POSITIVE things… Things that I was not taught at university. Growing up with dyslexia and dyspraxia, I often found it hard to to keep up, or fit into the formulas that constituted ‘success’, but YAKA has taught me to understand my own strengths and create my own formulas in life. YAKA has shown me the ability of the education field to be subversive and creative and has further impassioned me to work within this domaine.
17. How do you think your time with YAKA will help you in the future?
I think in the ways I have just described in that it has helped me understand my own strengths and weaknesses and how to problem-solve in nuanced and innovative ways. I hope to try and share these skills as a teacher next year. The skills and friendships I made at YAKA have been really formative to my personal and professional development, and will of course, been invaluable throughout my life!

Programme 2018-2019 pour IMPOWER

Rejoignez-nous lors de nos ateliers et événements IMPOWER en 2018-2019 à partir du 10 novembre 2018, en tant que lauréat.e de la 8ème promotion ou comme participant auditeur libre en nous écrivant à pedagogie@valligraph.com ou nous appelant au 06 17 61 66 69. Ci-dessous les thématiques des ateliers et événements. A bientôt !

THEMATIQUE

DATE ET LIEU

NOVEMBRE

1. ATELIER #1 : BIENVENUE À YAKA !

10/11/2018, Le LAB’ 7-9 Avenue Edouard Vaillant, 93500 Pantin

a. Se rencontrer, apprendre à se connaître, briser la glace
b. Comprendre la méthodologie et la pédagogie de YES Akademia (YAKA)
c. Savoir identifier ses motivations : Pourquoi YAKA ?
d. Réfléchir sur des principes de bon fonctionnement en groupe.

Evenement #1- 17 novembre 2018 : Festival des Solidarités-Restitutions de voyage de la 7ème promotion

2. ATELIER #2 : Programme d’IMPOWER – 3 phases & vivre ensemble

17/11/2018, Tour Essor, 14 Rue Scandicci, 93500 Pantin

a. Aller plus loin dans l’interconnaissance
b. Se projeter sur les 18 mois, s’approprier le planning, s’impliquer sur la co-animation d’ateliers, proposer
c. Statuer sur les principes de bon fonctionnement en groupe en décortiquant et s’appropriant le contrat

3. ATELIER #3 : BIEN-ÊTRE, Développement personnel.

24/11/2018, Maison Pour Tous Youri Gagarine, 56 rue Anatole-France 93120 La Courneuve

a. Comprendre ce que c’est le bien-être et comment le booster.
b. Discussions sur les différences entre bien-être mental et physique.
c. Explorer les liens entre bien-être et alimentation.
d. Explorer les liens entre bien être personnel et bien être interpersonnel.

DECEMBRE

4. EVENEMENT #2 : Week end : Identité et Identités. Travail collaboratif / Intelligence collective

1/12/2018, Maison de quartier Mairie Ourq, 12 Rue Scandicci, 93500 Pantin

a. Cohésion de groupe
b. Se questionner sur l’identité, sur nos identités, individuelles et de groupe
c. Comprendre les enjeux de l’intelligence collective et se former au travail collaboratif

5. ATELIER #4 : S’INFORMER AVEC UN ESPRIT CRITIQUE

8/12/2018, Maison Pour Tous Youri Gagarine, 56 rue Anatole-France 93120 La Courneuve

a. S’interroger : Pourquoi et comment s’informer ?
b. Analyser le spectre médiatique en France – « officiel » / « alternatif »
c. Développer son esprit critique, s’intéresser aux biais cognitifs et aux sophismes

6. ATELIER #5 : Echange avec la 7ème promotion IMPOWER

15/12/2018, l’Ascenseur, 29 Boulevard Bourdon, 75004, Paris

a. Mieux connaître les alumnis de YAKA

b. S’informer plus sur le parcours IMPOWER et comment le valoriser

7. EVENEMENT #3 : -BENEVOLAT AU CAMP DE REFUGIE A PARIS, MARAUDES, PAQUETS CADEAU POUR LES FÊTES DE FIN D’ANNEE, ETC


JANVIER

8. ATELIER #6 : Fundraising

5/1/2019, Wi-Filles, Club FACE, 14-16 Rue Scandicci, 93500, Pantin

a. Former sur les méthodes de récolte de fonds

b. Permettre d’avoir les clefs de financement du projet de 3ème phase
c. Savoir communiquer sur YAKA et se mettre en avant

9. ATELIER #7 : Zoom sur le Sénégal et la région de l’Afrique de l’Ouest.

12/1/2019, Le LAB’ 7-9 Avenue Edouard Vaillant, 93500 Pantin

a. Découvrir le Sénégal sous un angle original et attiser la curiosité/l’envie des lauréats qui y voyageront.

b. Enrichir sa culture générale sur le pays en question.

c. Prendre le temps de réfléchir sur des problématiques et enjeux du pays notamment en termes de développement.

10. ATELIER #8 : ZOOM SUR Haïti et le Nicaragua

19/01/2019, Maison Pour Tous Youri Gagarine, 56 rue Anatole-France 93120 La Courneuve

a. Découvrir Haïti sous un angle original et attiser la curiosité/l’envie des lauréats qui y voyageront.
b. Enrichir sa culture générale sur le pays en question.
c. Prendre le temps de réfléchir sur des problématiques et enjeux du pays notamment en termes de développement.

11. EVENEMENT #4 : YAKA PITCH

26/01/2019, Espace Babelio, 38 Rue de Malte, 75011 Paris

a. Découvrir les pitch projet de la 7ème promotion.
b. Se familiariser davantage avec la troisième phase et le mentorat.
c. Récolter de l’argent pour son voyage/projet & Pitcher son voyage.

FEVRIER

12. ATELIER #9 : Zoom sur l’Inde

02/02/2019, Maison de la vie associative et citoyenne, 5 Rue Perrée, 75003 Paris

a. Découvrir l’Inde sous un angle original et attiser la curiosité/l’envie des lauréats qui y voyageront.

b.Enrichir sa culture générale sur le pays en question.

c. Prendre le temps de réfléchir sur des problématiques et enjeux du pays notamment en termes de développement.

13. ATELIER #10 : Rencontre interpromo-Voyage & Motivations

09/02/2019, Maison des associations et du combattant, 20 Rue Edouard Pailleron, 75019 Paris

a. Profiter du retour d’expérience des anciens lauréats ayant voyagé à l’international.

b. Se familiariser avec les grandes lignes du voyage (projets, échange interculturel, forum..)

c. Brainstormer sur les projets de la 8ème promotion à l’international.

d. Finaliser l’écriture du dossier JSI

14. ATELIER #11 :Developpement durable et l’humanitaire

16/02/2019, Le LAB’ 7-9 Avenue Edouard Vaillant, 93500 Pantin

a. Comprendre ce qu’est le développement et être capable de distinguer ses différentes formes
b. Comprendre quelles sont les solutions et enjeux majeurs du développement aujourd’hui
c. Comprendre ce qu’est un projet de solidarité internationale et comment le mener à bien
Vacances scolaires : 23 Février au 11 Mars entretiens individuels – sorties + actions bénévoles

15. ATELIER #12 : JSI 2019-Oral et projets à l’international

23/02/2019, Club FACE, 14-16 Rue Scandicci, 93500 Pantin

a. Structurer les ateliers de la phase II

b. Travailler sur les projets individuels

c. Préparer le forum et travailler sur les partenariats d. Se préparer à passer à l’oral du FONJEP

Arrivée des jeunes lauréats internationaux YAKA SWITCH (programme de réciprocité financé par le FONJEP-JSI) 24/02/2019

MARS

16. Evénement #5 Week end à la benerie.

01/03/2019-03/03/2019, Relais de la Benerie, D988 Chemin Vicinal 2, 91470 Limours

a. Passer Predictive Index et analyser ses résultats – prendre du recul sur ses comportements en milieu scolaire / professionnel
b. Être capable d’identifier ses forces et ses axes d’amélioration, sa position dans un groupe.
c. Faire un bilan des objectifs individuels fixés en début de programme, ajustements.
d. Travailler sur la cohésion de groupe.
e. Zoom sur la consommation responsable.

17. ATELIER #13 : PREPARATION CV ET ENTRETIENS

09/03/2019, Le LAB’ 7-9 Avenue Edouard Vaillant, 93500 Pantin

a. Réussir à mieux définir son projet professionnel
b. Être plus à l’aise et pertinent dans la rédaction d’un CV et d’une lettre de motivation
c. Se préparer pour les entretiens d’embache / concours, notamment via des simulations

18. ATELIER #14 :GESTION DU TEMPS ET DE L’ECHEC

16/03/2019, Maison des associations et du combattant, 20 Rue Edouard Pailleron, 75019 Paris

a. Décortiquer la notion « temps », l’appréhender comme une ressource b. Décrypter la notion d' »échec » et son lien avec l’apprentissage / l’entrepreunariat c. Découvrir des outils de time management et de gestion de projet pour augmenter sa productivité/efficacité

19. ATELIER #15 : BILAN & TROUVER SON PROJET DE VIE

23/03/2019, Wi-Filles, Club FACE, 14-16 Rue Scandicci, 93500 Pantin

a. Faire un bilan de l’expérience à Yaka, prendre du recul, moment d’évaluation
b. Se projeter sur les 2ème et 3ème phases et la relation avec son mentor
c. Idéation de projet.
d. Nouer un partenariat & Networker.

20. Evénement #6 : « YAKA DREAM » Networking et Rencontre avec des professionnels et mentors

30/03/2019

a. Explorer les possibilités et limites du networking
b. Rencontrer des professionnels de secteurs d’activités variés
c. Faire découvrir YAKA et la 7ème promotion à de potentiels futurs mentors

AVRIL

21. Atelier #16 : Story Telling

06/04/2019, Le LAB’ 7-9 Avenue Edouard Vaillant, 93500 Pantin

a. Comprendre les mécanismes d’un discours marquant – le poids du non et para verbal
b. Apprendre à construire une histoire / à pitcher son projet – identifier « son grand pourquoi »
c. S’entrainer à prendre la parole en public et à marquer son auditoire

22. Atelier #17 : Institutions Européennes.

13/04/2018, Maison de la vie associative et citoyenne, 5 Rue Perrée, 75003 Paris

a. Comprendre le fonctionnement de l’Union Européenne.
b. Discuter les enjeux de l’Union Européenne.
b. Comprendre la nécessité de voter aux élections européennes.

AVRIL/MAI

23. EVENEMENT #7 : VISITES DES LIEUX DE CULTE

Vacances scolaires : 20/04/2019 – 06/05/2019

Visiter les différents lieux de culte à Paris et la région parisienne : églises, mosquées, temples hindous, synagogues, temples boudhistes, etc. Rencontre avec les moines, prêtres, rabbins, imams, etc.

Atelier optionnel le 20/04/2019 pour identifier son projet

a. Contact avec les jeunes à l’international

b. Amorcer les premières étapes du projet

c. Réfléchir aux financements pour le projet

24. ATELIER #18 : INTER RELIGIEUX & CROYANCES AVEC CO-EXISTER

04/05/2019, Le LAB’ 7-9 Avenue Edouard Vaillant, 93500 Pantin

a. En apprendre plus sur la laïcité et la pluralité des religions et spiritualités de notre monde, déconstruire les stéréotypes et préjugés
b. S’accepter, accepter l’autre, le désaccord, trouver ce qui nous rapproche plutôt que ce qui nous oppose
c. Comprendre que la spiritualité (= de l’esprit) est inhérente à l’homme : chercher davantage ce qui nous lie que ce qui nous différencie

25. ATELIER #19 : Préparation de la remise des diplômes – COMMENT ORGANISER UN EVENEMENT

11/05/2019, Wi-Filles Club FACE, 14-16 Rue Scandicci, 93500 Pantin

a. Appréhender la compléxité d’organiser un tel événement, comprendre la logistique sous-jacente
b. Se mobiliser et répartir les rôles de chacun pour le jour J

26. EVENEMENT #8 : REMISE DES DIPLOMES 7ème Promo IMPOWER et 5ème promo PRESS START

18/05/2019

27. Atelier #20 : Engagement citoyen

25/05/2019, Maison de la vie associative et citoyenne, 5 Rue Perrée, 75003 Paris

a. Trouver « sa cause » – ce qui pour nous doit changer en priorité dans le monde – comment le transformer en projet
b. Identifier les différentes formes d’engagement citoyen – vote / vie associative / manifestation / désobéissance civile / boycott…
c. Explorer les possibilités et limites de ses différents moyens d’actions

JUIN

28. ATELIER #21 : Préparation au voyage I

01/06/2019, Maison Pour Tous Youri Gagarine, 56 rue Anatole-France 93120 La Courneuve

a. Appréhender les grands pôles du voyage et les rôles de chacun.
b. Se positionner sur des tâches durant le voyage.

29. ATELIER #22 : Préparation au voyage & FUNdraising

08/06/2019, Maison Pour Tous Youri Gagarine, 56 rue Anatole-France 93120 La Courneuve

a. Se familiariser avec ses responsabilités durant le voyage.
b. Commencer à co-construire ses ateliers
c. Comment préparer les partenariats et la mise en place du forum à l’international

30. Atelier #23 : Environnement et développement durable

15/06/2019

a. Aborder les enjeux environnementaux d’aujourd’hui.
b. Interroger son impact individuel sur l’environnement.
c. Comment agir en faveur de l’environnement, à l’échelle individuelle, collective ?

31. ATELIER #24 : Egalité Femme Homme

22/06/2019

a. Découvrir les enjeux de l’égalité Femme/Homme en France et dans le monde

b. Découvrir les initiatives en faveur de l’égalité F/H

c. Comment agir en faveur de l’égalité F/H à mon échelle ?

32. ATELIER #25 : Economie Sociale et Solidaire

29/06/2019

a. Découvrir l’économie sociale et solidaire.

b. Découvrir l’entrepreneuriat social.

c. Faire ses premiers pas dans le montage de projet.

33. ATELIER #26 : Atelier Artistique

06/07/2019

JUILLET

34. ATELIER #27 : Team Building & Communication Non Violente

07/07/2018

a. Impliquer les non voyageurs, les anciens lauréats et faire un bilan de compétences
b. Continuer à préparer le voyage à l’international : les ateliers, le forum, les partenariats
c. Gestion de conflits & communication non violente

35. EVENEMENT #9 : PICNIC DE DEPART organisé par le comité de jeunes de France 

14/07/2018

Programme 2017-2018 Impower

Ci-dessous le nouveau programme pour 2017-2018 pour le programme IMPOWER ! Vous pouvez nous contacter à information@valligraph.com pour nous rejoindre pour participer à un atelier.

1

THEMATIQUE DE L’ATELIER DATE LIEU
NOVEMBRE
1. ATELIER #1 : BIENVENUE À YAKA ! 11/11/2018
15h-18h
Lab de Pantin, 7-9 Avenue Edouard Vaillant, 93500 Pantin
a. Se rencontrer, apprendre à se connaître, briser la glace
b. Comprendre la méthodologie et la pédagogie de YES Akademia
c. Savoir identifier ses motivations : Pourquoi YAKA ?
d. Réfléchir sur des principes de bon fonctionnement en groupe.
13 novembre 2017 : gala cocktail YAKA au Marriott Ambassadors Hotel
2. ATELIER #2 : Programme d’IMPOWER – 3 phases & vivre ensemble 18/11/2017
15h-18h
Maison Pour Tous Youri Gagarine, 56 Rue Anatole France, 93120, La Courneuve
a. Aller plus loin dans l’interconnaissance
b. Se projeter sur les 14 mois, s’approprier le planning, s’impliquer sur la co-animation d’ateliers, création des projets
c. Statuer sur les principes de bon fonctionnement en groupe en décortiquant et s’appropriant le contrat
3. ATELIER #3 : BIEN-ÊTRE avec Arnold de Souza et Ann Chrisine 25/11/2017
13h-16h
*Atelier Citoyen avec la Ville de Paris*
Maison des Associations du 8ème, 28, rue Laure Diebold, Paris 
a. Comprendre ce que c’est le bien-être et comment le booster
b. Discussion sur la différence entre le bien-être mental ou physique.
c. Explorer les liens entre bien-être et alimentation
DECEMBRE
4. EVENEMENT #1 : Weekend de cohésion d’équipe : Idendité et Identités. Environnement ou Travail collaboratif / Intelligence collective 2/12/2017-3/12/2017 Sheds de Pantin, 45 rue Gabrielle Josserand, 93500 Pantin
5. ATELIER #4 : S’INFORMER AVEC UN ESPRIT CRITIQUE 9/12/2017
15h-18h
*Atelier Citoyen avec la Ville de Paris*
Maison des Associations du 3ème, 5 Rue Perrée, 75003, Paris
a. Réfléchir aux question : Pourquoi et comment s’informer ?
b. Analyser le spectre médiatique en France / « officiel » / « alternatif »
c. Développer son esprit critique, s’intéresser aux biais cognitifs et aux sophismes
6. ATELIER #5 : DEVELOPPEMENT, DEVELOPPEMENT DURABLE ET HUMANITAIRE 16/12/2017
15h-18h
*Atelier Citoyen avec la Ville de Paris*
Maison des Associations du 19ème, 20 rue Edouard Pailleron, Paris
a. Comprendre ce qu’est le développement et être capable de distinguer ses différentes formes.
b. Comprendre quelles sont les solutions et enjeux majeurs du développement aujourd’hui.
c. Comprendre ce qu’est un projet de solidarité internationale et comment le mener à bien.
7. EVENEMENT #2 : BENEVOLAT AU CAMP DE REFUGIE A PARIS
Vacances scolaires : 23/12/2017-8/1/2018
8. ATELIER #6 : RENCONTRE INTERPROMOS – RETOUR D’EXPERIENCE
La deuxième phase, qu’est ce que c’est ? Expo photo
6/1/2018
15h-18h
Maison Pour Tous Youri Gagarine, 56 Rue Anatole France, 93120, La Courneuve
 a. S’informer sur le programme et notamment la deuxième phase avec les retours des anciens
b. Répondre aux interrogations et question en suspend
9. ATELIER #7 : ZOOM SUR HAÏTI 13/1/2018
15h-18h
*Atelier Citoyen avec la Ville de Paris*
Maison des Associations du 19ème, 20 rue Edouard Pailleron, Paris
a. Susciter la curiosité des lauréats pour ce pays (son histoire, sa culture… ), dépasser les caricatures et autres préjugés que l’on peut avoir.
b. Dépasser les caricatures et autres préjugés que l’on a vis-à-vis d’Haïti.
c. Réfléchir sur des problématiques et enjeux du pays notamment en termes de développement.
10. ATELIER #8 : ZOOM SUR LE SENEGAL 20/01/2018
13h-16h
*Atelier Citoyen avec la Ville de Paris*
Maison des Associations du 8ème, 28, rue Laure Diebold, Paris
a. Découvrir le Sénégal sous un angle original et attiser la curiosité/l’envie des lauréats qui y voyageront.
b. Enrichir sa culture générale sur le pays en question.
c. Prendre le temps de réfléchir sur des problématiques et enjeux du pays notamment en termes de développement.
11. ATELIER #9 : ZOOM SUR L’INDE 27/01/2018
15h-18h
*Atelier Citoyen avec la Ville de Paris*
Maison des Associations du 20ème, 3 Rue Frédérick Lemaître, Paris
a. Découvrir l’Inde sous un angle original et attiser la curiosité/l’envie des lauréats qui y voyageront.
b. Enrichir sa culture générale sur le pays en question.
c. Prendre le temps de réfléchir sur des problématiques et enjeux du pays notamment en termes de développement.
FEVRIER
12. ATELIER #10 : Préparation planning & voyage (annonce pays non définitif) 03/02/2018
15h-18h
Maison Pour Tous Youri Gagarine, 56 Rue Anatole France, 93120, La Courneuve
13. ATELIER #11 : Préparation planning & voyage + rencontre parents 10/02/2018
15h-18h
Maison Pour Tous Youri Gagarine, 56 Rue Anatole France, 93120, La Courneuve
 14. Evenement #3 : Pitches des lauréats de la 6ème promotion le 17/02/2018
Vacances scolaires : 17/02/2018-5/03/2018 – entretiens individuels – sorties + actions bénévoles
MARS
15. ATELIER #12 : Predictive Index (PI), bilan de compétences (site de PI) 10/03/2018

15h-18h

Maison Pour Tous Youri Gagarine, 56 Rue Anatole France, 93120, La Courneuve
 a. Passer Predictive Index et analyser ses résultats – prendre du recul sur ses comportements en milieu scolaire / professionnel
b. Être capable d’identifier ses forces et ses axes d’amélioration, sa position dans un groupe
c. Bilan sur objectifs fixés en début de programme et ajustements
16. ATELIER #13 : Gestion du temps et de l’échec / Projets 17/03/2018

15h-18h

*Atelier Citoyen avec la Ville de Paris*
Maison des Associations du 18ème, 15 passage Ramey, Paris
a. Décortiquer la notion « temps », l’appréhender comme une ressource
b. S’approprier des outils de time management et de gestion de projet pour augmenter sa productivité/efficacité
c. Décrypter la notion d' »échec » et son lien avec l’apprentissage / l’entrepreunariat
17. ATELIER #14 : Préparation CV et entretiens : mettre en valeur les expériences associatives et d’engagement 24/03/2018

15h-18h

*Atelier Citoyen avec la Ville de Paris*
Maison des Associations du 19ème, 20 rue Edouard Pailleron, Paris
a. Réussir à mieux définir son projet professionnel
b. Être plus à l’aise et pertinent dans la rédaction d’un CV et d’une lettre de motivation
c. Se préparer pour les entretiens d’embache / concours, notamment via des simulations
18. ATELIER #15 : Monter un projet solidaire 31/03/2017
15h-18h
Maison Pour Tous Youri Gagarine, 56 Rue Anatole France, 93120, La Courneuve
a. Explorer succinctement l’écosystème de l’Economie Sociale et Solidaire, de l’Entrepreneuriat
b. S’interroger sur les étapes et bonnes pratiques d’un projet réussi, de l’idée à la réalisation
c. Aborder la notion d' »échec » et son lien avec l’apprentissage
AVRIL
19. ATELIER #16 : RENCONTRE AVEC RÊVE ET REALISE et autres porteurs de projets 07/04/2018
15h-18h
La médiathèque Louis Aragon, (l’auditorium), Parvis, Hubertine Auclert, 93240,Stains
20. Evènement #4 : « YAKA DREAM », networking et rencontre avec des professionnels et mentors 14/04/2018
15h-18h
Médiathèque à Saint-Denis, 4 place de la légion d’honneur, 93200, Saint-Denis
a. Explorer les possibilités et limites du networking
b. Rencontrer des professionnels dans des secteurs d’activité variés
c. Se projeter sur les projets de 3ème phase et le mentorat
MAI
21. EVENEMENT #5 : VISITES DES LIEUX DE CULTE
Vacances scolaires : 14/04/2018 – 30/04/2018
 a. Préparer l’atelier #16 Inter religions et croyances
22. ATELIER #17 : Inter religions et Croyances 05/05/2018 15h-18h *Atelier Citoyen avec la Ville de Paris*
Maison des Associations du 18ème, 15 passage Ramey, Paris
a. En apprendre plus sur la pluralité des religions et spiritualités de notre monde, déconstruire les stéréotypes et préjugés.
b. S’accepter, accepter l’autre, le désaccord, trouver ce qui nous rapproche plutôt que ce qui nous oppose.
c. Comprendre que la spiritualité (= de l’esprit) est inhérente à l’homme : chercher davantage ce qui nous lie que ce qui nous différencie.
23. ATELIER #18 : Préparation remise des diplômes – Organiser un événement 12/05/2018 15h-18h Maison Pour Tous Youri Gagarine, 56 Rue Anatole France, 93120, La Courneuve
24. EVENEMENT #6 : REMISE DES DIPLOMES 6ème Promo 19/05/2018 15h-18h A déterminer
25. ATELIER #19 : ENGAGEMENT CITOYEN 26/05/2018 15h-18h *Atelier Citoyen avec la Ville de Paris*
Maison des Associations du 10ème, 206 Quai de Valmy, Paris
a. Trouver « sa cause » – ce qui pour nous doit changer en priorité dans ce monde
b. Réfléchir aux différentes formes d’engagement citoyen / vote / engagement associatif / manifestation / désobéissance civile / boycott…
c. Explorer les possibilités et limites de ses différentes actions
JUIN
26. ATELIER #20 : Story Telling – Pitcher son projet avec Why Stories 02/06/2018 15h-18h *Atelier Citoyen avec la Ville de Paris*
Maison des Associations du 18ème, 15 passage Ramey, Paris
a. Comprendre les mécanismes d’un discours marquant – le poids du non et para verbal
b. Apprendre à construire une histoire / pitcher son projet
c. S’entrainer à prendre la parole en public et à marquer son auditoire
27. ATELIER #21 : PROJETS ENTREPRENEURIAUX 09/06/2018 15h-18h Maison Pour Tous Youri Gagarine, 56 Rue Anatole France, 93120, La Courneuve
28. ATELIER #22 : PROJETS ENTREPRENEURIAUX 16/06/2017 15h-18h Avec Stains Espoir à Stains
29. ATELIER #23 : PROJETS ENTREPRENEURIAUX 23/06/2017 15h-18h Maison Pour Tous Youri Gagarine, 56 Rue Anatole France, 93120, La Courneuve
JUILLET
30. ATELIER #24 : PROJETS ENTREPRENEURIAUX 30/06/2018 15h-18h Maison Pour Tous Youri Gagarine, 56 Rue Anatole France, 93120, La Courneuve
31. EVENEMENT #7 : VOYAGE A LA BENERIE 07/07/2018 15h-18h Limours
a. Impliquer les non voyageurs & bilan de compétences
b. Préparer le voyage
c. Gestion de conflits & communication non violente
32. EVENEMENT #8 : PICNIC DE DEPART organisé par le comité de jeunes 14/07/2018 15h-18h Parc de la Villette

Text Widget

Placerat vel augue vitae aliquam tinciuntool sed hendrerit diam in mattis ollis don ec tincidunt magna nullam hedrerit pellen tesque pelle.