Photo expo « Les Coulisses de la Splendeur Indienne » d’Eric La

« L’Inde… un paysage infini, un florilège d’incompréhensions, dans la splendeur de l’imperfection… l’imperfection… L’Inde, c’est un défi constant pour la logique, un concentré d’abracadabrantesque, un choc culturel continu, un univers parallèle où la rationalité est restée à la porte de l’aéroport. »

Eric La

En 2019, c’est dans le cadre d’une mission avec YES Akademia (YAKA) qu’Eric La, photographe, alumni de la 4ème promotion de Press Start de YAKA, et bénévole actif depuis 2018 à YAKA, s’est rendu pour un projet interculturel et solidaire avec un groupe de jeunes de la 8ème promotion IMPOWER, dans un village rural indien, Guhir (Maharashtra).

« Si « partir, c’est mourir », mon âme y est bien restée, et je vois aujourd’hui la France d’un œil bien plus relativisé. »

Le 15 juin 2022, Eric La a organisé un vernissage pour son exposition « Les coulisses de la splendeur indienne », qui a eu lieu à la MIE Labo 6 ! Il a pu partager une trentaine d’images pour résumer le voyage inoubliable en Inde, au village de Guhir.

« J’espère qu’il vous donnera l’envie de découvrir un peu plus ce monde, malgré mes sales anecdotes sur les moustiques & les toilettes turques ».

Les voyages solidaires et interculturels de YAKA reprennent en juillet et août 2022, notamment à Guhir dans le Maharashtra avec un groupe de jeunes de la 10ème promotion du programme phare de YAKA IMPOWER.

Pour découvrir les magnifiques photos et histoires de l’Inde d’Eric La et le reste de ses projets nous vous invitons à découvrir son site web ici : http://ericlaphotography.com/gallery/india et à vous rendre à la MIE Labo 6 jusqu’au 30 juin, 2022, pour voir ses photos et son expo « Les Coulisses de la Splendeur Indienne ».

Pour vous rendre à la MIE, c’est au 76bis Rue de Rennes, 75006 Paris

Jusqu’à 10 000€ pour financer ton projet pour le climat et la solidarité !

Tu as entre 15 et 35 ans et envie de t’engager pour la solidarité internationale et la lutte contre le dérèglement climatique ? Le programme Génération Climat, créé par la Fondation Nicolas Hulot et le FORIM peut t’aider à financer ton projet ! Du 3 septembre au 18 octobre, soumets ton projet, en France ou à l’international, et rejoins la génération climat !

Génération Climat : c’est quoi ?

Depuis 5 ans, Génération Climat accompagne et finance les jeunes de tous les horizons, qui veulent devenir acteurs et actrices des solidarités et de la lutte contre les changements climatiques. Avec ce programme, la FNH et le FORIM ont, depuis 2017, soutenu 200 projets et attribué 585 000€ à des actions diverses, allant de l’action de sensibilisation au projet terrain.

Dynamique territoriale: 

YES Akademia est un relais de Génération Climat en Ile-de-France pour tous les jeunes qui souhaitent être informés du programme et accompagnés dans le montage de leur projet.

En termes de financement, Génération Climat offre trois types de bourses :

  • Un « coup de pouce » jusqu’à 2000 € pour financer une première initiative portée par des jeunes dans un cadre d’engagement bénévole. C’est dans cette catégorie uniquement que les groupes de jeunes non constitués en association peuvent solliciter un financement.
  • Un « coup de main » jusqu’à 5000 € pour développer et pérenniser une action qui s’inscrit dans la durée et s’ancre sur un territoire. 
  • Des « bourses d’excellence » jusqu’à 10 000 € pour des projets remarquables soit par leur ampleur, soit par leur originalité, soit par leur potentiel (techniques utilisées, reproductibilité…).

Quels sont les critères de sélection des projets ?

·  Les projets doivent combiner lutte contre le changement climatique (agriculture, énergie, transformation des déchets, gestion durable des ressources naturelles) et actions solidaires

·  Les candidats doivent avoir entre 15 et 35 ans constitués en association ou non.

·  Si les projets peuvent se dérouler en France ou à l’international, la structure qui porte ou qui parraine le projet doit être basée en France.

·  L’originalité et la dimension innovante des projets sera également prise en compte.

Je consulte le règlement

Comment postuler ?

Le dossier doit être déposé en ligne avant le 18 octobre à minuit. Le formulaire se remplit en deux étapes :

·  Une première partie rapide destinée à déterminer l’éligibilité du projet (prévoir environ 2 minutes).

·  Une fois la validité confirmée, une deuxième partie est à remplir pour détailler les motivations, la stratégie, le mode opérationnel et le budget du projet (prévoir deux à trois heures. A savoir que le questionnaire peut être sauvegardé pour le remplir en plusieurs fois).

Je postule !

Besoin d’aide pour le montage du dossier ? Nous pouvons vous accompagner ! Contactez-nous : [Contact à remplir]

Tout savoir sur l’appel à projet : webinar le 21 septembre 

Un webinar sera organisé par l’équipe de Génération Climat pour répondre à vos questions sur l’appel à projets le 21 septembre de 12H à 13H. Pour y participer, inscris-toi :

Je m’inscris au webinar 

Ils l’ont fait !

Ateliers de couture et de récupération pour des femmes en précarité, sensibilisation au recyclage de déchets plastiques, végétalisation dans la ville de Lyon, reboisement à Haïti, un tour de France des écolieux… Découvre tous les lauréats du programme Génération Climat en 2020 pour t’inspirer !

Je découvre les lauréats 2020

Abdoulkadri Seydi

【big news !!! 】Depuis hier, le 6 janvier, Abdoulkadri SEYDI a démarré à temps plein avec YAKA en tant que Chargé d’Accompagnement de Projets. Bienvenue Abdou !!! 😃 On est tellement heureux que tu continues l’aventure avec nous depuis les 3 trois dernières années ! Et un grand merci à l’APES pour cette opportunité inédite. On a hâte de travailler avec eux ! 🙏

🎓Abdou a 22 ans et a obtenu une licence d’Administration Économique et social (AES) parcours RH à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne en 2018. En parallèle de ses études, il a découvert le monde associatif notamment par le biais de YAKA en participant au programme phare de l’association à savoir IMPOWER qui promeut la solidarité, l’engagement de la jeunesse et le leadership.

✊Suite à ce programme, Abdou a mis en place un projet solidaire au Sénégal visant à récolter des fonds pour la rénovation d’un moulin à mil du village où il était allé en immersion culturelle pendant 45 jours à Soussane : https://www.facebook.com/soussane2k18. YES Akademia a encouragé Abdou à se lancer dans ce projet solidaire de grande envergure, et il était accompagné par son mentor à l’UNICEF Céline Hein. Depuis 2017, Abdou a grandement développé sa confiance en soi en devenant porteur de projet, impliquant de grandes responsabilités. Abdou et les jeunes de Soussane étaient tellement motivés à piloter des événements pour récolter des fonds. Ils ont réussi à récolter plus de 1300€ pour ce projet de micro-développement en 2019 ! 👏

🙌 Abdou a depuis pris goût à la mise en place de projets et à l’accompagnement de personnes souhaitant mettre en place des projets. Il est retourné l’été 2019 au Sénégal avec YAKA en tant que coordinateur pédagogique. De retour en France, il accompagne un lauréat de la 8ème promotion d’IMPOWER sur un projet solidaire visant à favoriser l’accès à l’eau potable dans le même village, et il accompagne aussi l’animation de la 9e promotion d’IMPOWER. Avec l’association il a également participé au programme PRESS START visant à acquérir les bases de l’entrepreneuriat responsable pour un projet entrepreneurial qu’il souhaite monter. Dans son temps libre, Abdou s’engage dans son quartier en effectuant des maraudes. Par ailleurs, il est membre de l’association Mandinkaya qui fait des événements culturels pour promouvoir l’ethnie Mandinko : https://www.facebook.com/MandinkayaKaffo/

📍Vous trouverez Abdou principalement dans nos bureaux à L’Ascenseur à Paris ou au centre intergénérationnelle d’Ivry-sur-Seine de l’APES en train d’accompagner des porteurs de projets et de créer du lien social autour de projets solidaires et innovateurs ! Pour le contacter c’est ici 👉 : abdou@valligraph.com

Forum Partir-Ciper le 16 et le 30 novembre 2019 lors du Festisol (Festival de la Solidarité)

😎Forum Partir-Ciper 2019 :

Télécharger le flyer ici

Première journée à Clichy-Sous-Bois : 16 novembre 2019

Deuxième journée à la Courneuve : 30 novembre 2019

Vous avez toujours voulu vous engager au niveau local et international ? Ou encore mieux dit, vous avez toujours voulu : PARTIR-CIPER ? : Partir loin et revenir, puis Participer pour construire un monde plus juste et solidaire, c’est ça l’avenir !  

🤓 Vous voulez découvrir les initiatives de jeunes en Seine-Saint-Denis et à Paris qui ont eu des projets solidaires en France et à l’international ? 

🎙Vous voulez venir débattre et animer des stands de vos associations menées par des jeunes ? 

🚀 Vous avez toujours voulu faire un projet de mobilité et d’engagement en France et/ou à l’international et voulez rencontrer d’autres jeunes qui l’ont déjà fait ?

 🌍 Vous voulez rencontrer les initiatives locales en Seine-Saint-Denis en lien avec la mobilité et la solidarité ? 

Le 16 et le 30 novembre
 aura lieu un projet “Made-In Seine-Saint-Denis” lors du Festival de la Solidarité : le premier Forum Ouvert de la jeunesse, organisé par et pour les jeunes de la Seine-Saint-Denis. En partenariat avec Via Le Monde et beaucoup de structures associatives et municipales de la Seine-Saint-Denis, YES Akademia a l’immense plaisir de vous inviter au Forum Ouvert “Partir-Ciper : de l’international au local”.

L’ouverture aura lieu le 16 novembre de 10h à 18h, au Service Jeunesse de Clichy-Sous-Bois. La clôture aura lieu le 30 novembre au Service Jeunesse de la Courneuve à Guy Moquet.

Inscrivez-vous pour réserver votre place gratuite à l’une ou les deux journées du Forum ! Venez seul.e, avec vos amis, ou des groupes de jeunes ! Nous n’allons pas pouvoir inscrire plus de 150 personnes par jour pour le Forum alors inscrivez-vous vite ! Sur Facebook ici : https://www.facebook.com/events/565270677544099/ et sur Eventbrite ici : https://www.eventbrite.fr/e/billets-forum-partir-ciper-2019-76419750531?fbclid=IwAR1WrxhaxpYdD7_Qmatn0Ab-XMSgNedT6U9v_an67w-QZvE8Wf89eKYKUSI

Associations et structures municipales partenaires et co-organisateurs du Forum avec YES Akademia : Service Jeunesse de la Courneuve, Service Jeunesse de Clichy-Sous-Bois, Festisol, AC LE FEU, Le Lab de Pantin, Jouons Comme Elles, Mejless, Salydarité, Via Le Monde.

D’autres associations et structures municipales qui participeront le 16 et le 30 novembre (nous contacter jusqu’au 2 novembre si vous souhaitez faire partie de la programmation!) : JoinHands, Plus Qu’Une Soupe, Association Jeunes Européens – France, E-Graine, Solidarité Internationales, Etudiants et Développement, Eclaireurs et Eclaireuses de France.

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Programme prévisionnel

10h30-11h00 Temps d’accueil 

Accueil et émargement des participants, recueil des attentes des participants, présentation de la journée

11h00-12h00 Speed dating

Objectifs : Inspirer les participants, mettre en valeur des engagements, des projets et donner aux jeunes des opportunités de rejoindre un projet. Permettre aux porteurs de projets de faire une restitution de ces derniers.

Rencontre entre les associations partenaires et entre les associations partenaires et le public : Chaque association tiendra un stand pour présenter son projet, et certains de ses membres ainsi que les participants pourront aller à la rencontre des autres associations. Les personnes présentes sur le stand seront aussi chargées de recueillir les thématiques pour les open spaces en posant des questions aux participants. 

Les partenaires ressources pourront également aller de stand en stand pour apporter des clés aux porteurs de projets.

12h00-13h30 Pause déjeuner

13h30-16h00 Open spaces

Objectifs : Créer ensemble, montrer les vertues de l’intelligence collective, vivre la façon dont naît un projet, valoriser les participants, leurs idées.

4 thématiques seront retenues durant la pause déjeuner. Un temps de présentation du format open space et des invités (partenaires ressources) précédera le démarrage des échanges (14h00-15h45). Si possible, un dessinateur dans chaque espace retranscrira les échanges sur une fresque pour garder une trace et faciliter la restitution.

La restitution se fera pour chaque groupe par un facilitateur identifié qui apportera des éléments de réponses aux questions soulevées et présentera la solution retenue à la problématique identifiée durant le forum

Présentation des open spaces

16h00-16h30 Pause/ Animation

Un temps de pause avec une animation (musique/danse & goûter) permettra aux participants de s’aérer et aux associations qui tiendront les stands dans l’après midi de s’installer.

16h30-16h45 Témoignage

L’association Mejless témoignera de son projet à Clichy sous bois et Jouons comme elles à la Courneuve.

16h45-17h00 Lancement officiel

Les partenaires institutionnels prendront la parole 

17h00-18h30 Speed dating 

6 associations proposeront des activités aux jeunes des actions pour tester l’engagement de façon pratique.

18h30-20h30 Soirée/ Coktail/ Animation

Animation par des artistes locaux et poursuite des échanges.

Inscriptions ouvertes IMPOWER 2019-2020 : 9ème promotion !

Che.è.r.e jeune engagé.e,

Êtes-vous prêt.e.s à devenir acteur de changement aujourd’hui aux niveaux local, national, mondial? 🌍 🇫🇷 🇸🇳 🇮🇳 🇭🇹 🇳🇮 🇩🇴

Etes-vous motivé.e.s à devenir entrepreneur de votre vie et citoyen du monde ?

 

De nombreux jeunes engagés de partout en Ile-de-France s’inscrivent tous les ans depuis 2012 au programme phare de YES Akademia IMPOWER. Nous acceptons 30 lauréats par promotions avec une liste d‘attente.

 

Si vous voulez devenir lauréat.e de la 8ème promotion dIMPOWER, vous pouvez d‘abord remplir le dossier d‘inscription initial en 3 minutes : ici.

 

Pour mieux nous connaître, vous pouvez aussi venir nous rencontrer en semaine ou un samedi pour nous poser toutes vos questions, parler avec notre équipe, les lauréats et anciens lauréats, dans nos bureaux à L’Ascenseur au 29 Boulevard Bourdon (métro Bastille ligne 5). Merci de nous prévenir en avance si vous comptez venir nous voir ! Le groupe Facebook pour nous poser des questions est ici.

 

Vous trouverez plus d‘information ci-dessous. Merci et à très bientôt on espère !

 

Solidairement,

 

Toute l‘équipe de YES Akademia (YAKA)

 

 

Les inscriptions pour la 9ème promotion du programme IMPOWER c’est jusqu’au 13 octobre 2019 minuit ici : www.yesakademia.ong/admissions (ateliers hebdomadaires à la Courneuve, Pantin, Montreuil, Clichy-Sous-Bois, Noisy-Le-Grand, Paris 19ème, Paris 3ème).

Si pré-admis à la 9ème promotion, il faudra soumettre toutes les pièces nécessaires pour être admis : photocopie du passeport ou récépissé, fiche médicale, dépôt de 50€ de frais d‘inscription et contrats signés.

 

Afin de participer au programme, il faut tout d‘abord :

❇ Avoir entre 15 et 26 ans

❇ Vouloir devenir un leader et un acteur de changement solidaire

❇ Vivre en Ile-de-France

Vous pouvez vous inscrire avant le 13 octobre 2019 pour avoir la chance de participer à l’expérience unique d’IMPOWER — notre programme de leadership, d’échange interculturel et d’entrepreneuriat responsable qui dure de 18 mois et qui se décompose en 3 phases :

(1) Ateliers sur la Citoyenneté, la Réflexion et Esprit Critique, novembre – début juillet

(2) Immersion et Solidarité – mi juillet- fin août (voyage dans un village au Sénégal, en Inde, en Haïti ou au Nicaragua)

(3) Mentorat et montage de projet et Création, septembre – mai

–> cela représente en moyenne 3 heures par semaine de votre temps, surtout les samedi après-midi, et le voyage de 45 jours à l’international pendant l’été à temps plein.//

Depuis janvier 2012, 3500 jeunes ont participé aux différents programmes de YES Akademia, dont 300 qui ont pu participer au voyage d’immersion et de solidarité au 🇳🇮 🇸🇳 🇭🇹 🇮🇳 🇫🇷.

🌐

IMPOWER est une expérience unique dans l’immersion et dans l’interculturel et qui permet des rencontres diverses et inspirantes dans un environnement international. Ces activités développent le leadership et la découverte de soi dans un collectif et utilisent les outils de l’empowerment et l’éducation au développement et à la citoyenneté. IMPOWER permet aussi un engagement sur le long terme avec un angle de « community mobilizing ».

 

Les quatre étapes pour être admis à YES Akademia :

❀ 1) Allez sur www.yesakademia.ong/dossier1 pour remplir un dossier préliminaire d’inscription. Vous pouvez aussi remplir directement le dossier plus long si vous êtes sûrs de vouloir postuler : https://valligraph.com/dossierphare/

❀ 2) Si vous remplissez les critères, nous vous contacterons pour vous expliquer la suite.

❀ 3) Si vous êtes éligible à participer à IMPOWER, nous vous demanderons d’obtenir 2 lettres de recommandation

: www.yesakademia.ong/recommandation

❀ 4) Si vous remplissez les critères, vous aurez un entretien le 26 octobre 2019

Pour toutes questions, vous pouvez nous envoyer un e-mail à admissions@valligraph.com, nous appeler au 06 41 71 72 43 ou nous retrouver sur Facebook ici.

« YAKA est un peu notre REDBULL. YAKA donne des ailes ! J’apprends beaucoup sur moi, comment je me détermine et quel type d’impact je peux avoir dans le monde. »

-Maimouna HAÏDARA, voyagé 45 jours au Sénégal l’été 2015, lauréate 4ème promotion IMPOWER, staff bénévole chez YAKA, Présidente du comité des jeunes de France de YAKA, élève-avocate à l’EFB (plus de témoignages disponibles sur notre blog ici)

Pour en découvrir davantage :

☆ La brochure sur IMPOWER : ici

☆ Vidéo sur notre fondatrice Sarah Gogel et les jeunes lauréats : ici

☆ Vidéo de notre gala des 6 ans de YAKA en novembre 2017 : ici

☆ Vidéo sur la remise des diplômes 2017 à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) : ici

☆ Documentaire sur notre séjour lors de la 2ème phase (40min) : ici

☆ Reportage sur LCI en 2015 : ici

☆ Court métrage réalisé par Lola et Maïmouna (deux anciennes lauréates) sur la situation des femmes en Haïti et au Sénégal : ici

☆ Documentaire réalisé par Ndeye Samb (ancienne lauréate) sur l’échange interculturel en Inde : ici.

☆ Récits de voyage 2017 : ici.

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YES Akademia (YAKA) accompagne les jeunes de tous horizons à réaliser leur potentiel de citoyen engagé et devenir entrepreneurs de leurs vies.

YAKA, association loi 1901 depuis 2012 en France, agréé Jeunesse Education Populaire (JEP) du ministère des sports de l’éducation populaire et de la vie associative, accompagne les jeunes de tous horizons qui ont entre 15 et 35 ans via des programmes socio-éducatifs innovateurs et solidaires pour ensemble : « rêver, oser et agir dans la diversité ».

YAKA vise à rétablir l’égalité des chances pour les jeunes, afin de favoriser leur réussite et de leur permettre de transmettre une dynamique vertueuse d’ouverture et d’épanouissement à tout leur entourage. Les jeunes explorent ensemble l’étendue de leur potentiel via le programme phare de YAKA, « Impower » (300h de formation avec 3h/semaines d’ateliers sur l’année et 6.5 semaines de voyage interculturel et solidaire) et d’autres programmes comme « Press Start » focalisé sur le déclic à l’entrepreneuriat responsable (100 heures de formation sur 15 jours en mai et un suivi à distance d’un an).

YAKA forme chaque année 500 jeunes lauréats à l’éducation au développement et à la citoyenneté, à l’acquisition d’un esprit critique et au leadership grâce d’une part à des ateliers sur des sujets de société et d’empowerment et d’autre part à des voyages multi-disciplinaires et solidaires en France, en Amériques, en Asie ou en encore en Afrique (ex: Nicaragua, Haïti, Sénégal et Inde). Les lauréats deviennent acteurs de changement et entrepreneurs de leurs vies et s’imprègnent des sujets variés : l’engagement citoyen, le leadership et l’expression de leurs propres idées, le milieu professionnel, le développement de projets, l’entrepreneuriat responsable, l’interculturalité, la coopération et le développement international, les enjeux environnementaux et sociétaux et la création artistique. Dans tous les programmes de YAKA les lauréats sont suivis par des animateurs, mentors, coachs ou experts.

En 2017, YAKA a été reconnu par le réseau européen de l’innovation dans l’éducation globale (GENE) financé par le Ministère des Affaires Étrangères.

Quelques partenaires et sponsors de YAKA : La Ville de Paris, la Ville de la Courneuve, la Ville de Clichy-Sous-Bois, la Ville de Noisy-le-Grand, la Région Ile-de-France, La Guilde, Erasmus +, le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), La Fondation Vinci, Lycée Jacques Brel, Maison Pour Tous Youri Gagarine, Association Stains Espoir, Association des Anciens du Lycée Suger, Lycée Rocroy, AWG Paris, Association 120W, SénéFabLab, Ciné Cyclo, Association Samaane, Makesense au Sénégal, France Volontaires au Sénégal, Reality Gives en Inde, le FONJEP (MEAE), la Fondation HSBC pour l’Education, BNP Parisbas, Via Le Monde et la Fondation Zellidja.

Louise Huang, alumni 2014, témoignage de ses expériences à YAKA

Ci-dessous un témoignage de Louise Huang, alumni du programme IMPOWER (3e promotion, 2014) lors d’un événement à l’Assemblée Nationale, le 10 juillet 2019, organisé par le Comité de Jeunes de YAKA en France.

« Je m’appelle Louise, j’ai 22 ans. Je suis ravie d’être là pour vous partager mon expérience avec YES Akademia. J’ai entendu parler de l’association quand j’étais au lycée en première. Et je pourrais écrire un livre sur toutes mes aventures avec YAKA depuis 2014 jusqu’en 2018. Je me suis demandée ce que je pourrais bien raconter en cinq minutes… Et je me suis souvenue que lorsque j’étais staff ou même lauréate, j’avais du mal à présenter YES Akademia auprès d’autres personnes vu tout ce que YAKA fait.

En 2014, j’ai voyagé pour la première fois au Sénégal, et j’ai voyagé pour la première fois en Afrique tout court ! J’ai vécu dans un petit village sans électricité pendant 45 jours. Je retiens principalement de ce voyage l’expérience interculturel : j’ai appris à être ouverte d’esprit, à m’adapter à une culture très différente de la mienne et j’ai tissé des liens très forts avec ma famille d’accueil que je considère aujourd’hui comme une deuxième famille. C’est pourquoi j’ai souhaité retourner au Sénégal l’année d’après. J’ai eu l’opportunité de devenir junior staff.

En 2016, j’ai réitéré l’expérience encore au Sénégal, en tant que staff cette fois, donc avec plus de missions et plus de responsabilités. Je retire de ces expériences beaucoup d’apprentissages au niveau professionnel. Comme tous les staffs, j’ai appris à animer des ateliers, coordonné un évènement, travailler en collaboration avec des partenaires. J’ai surtout appris que rien n’est figé : les groupes avec qui on voyage sont si différents une année après l’autre, et on se doit de nous adapter. Les staffs de YAKA dédient leur temps à se remettre en question et à se demander ce qu’ils pourraient mettre en place et améliorer pour les prochaines promotions.

En 2017, je suis directrice de terrain à Haïti. À vingt ans, je devais manager une équipe de quatre staffs tous plus âgés que moi et onze lauréats pendant 45 jours. Honnêtement, après le dernier voyage au Sénégal, je croyais avoir fait le tour, je pensais que j’avais beaucoup appris et que je ne pouvais pas apprendre davantage. J’avais totalement tort parce que c’est celle qui m’a le plus apporté. J’ai appris une grande leçon de vie grâce aux personnes avec qui j’ai voyagé. J’ai appris que le manque de communication était la source de tous les conflits et que la solution de tous ces conflits n’était autre que la communication. C’étaient 45 jours rythmés par des difficultés et ce qui m’a permis de surmonter toutes ces épreuves, c’est de me souvenir qu’on avait confiance en moi et qu’on comptait sur moi.

Et c’est ce qui est génial avec YAKA, et c’est comme ça que j’ai envie de définir YAKA. YAKA fait confiance aux jeunes, YAKA nous permet de mettre en pratique, YAKA nous donne la possibilité de faire des erreurs. YAKA nous fait vivre des expériences. En sortant de la fac, je ne suis pas capable d’énumérer mes compétences. Apprenons-nous à faire du vélo en lisant un livre sur le vélo ? Non, on apprend le vélo en montant dessus. En sortant de YAKA, je suis capable de dire que je suis capable de manager une équipe, capable de gérer des conflits, de faire face à l’imprévu et tellement d’autres choses. Merci YAKA et merci Sarah pour m’avoir fait confiance. »

19 et 20 janvier 2019 : le Conseil d’Administration se réunit à Larchant, près de Fontainebleau

Le 19 et 20 janvier 2019, les membres du Conseil d’Administration de YES Akademia se sont réunis pour effectuer une mini « retreat » de 2 jours dans la forêt de Fontainebleau dans le village de Larchant.
Ces deux jours ont été consacrés à s’aligner sur la mission, la vision et l’ambition de YAKA ainsi que redéfinir les rôles de chacun au sein de l’ONG. Bien sûr ils ont passé un excellent moment de team-building ensemble pour démarrer 2019, malgré les températures glaciales !
Joseph Machiah était facilitateur du week-end et a pu donner de son temps à l’équipe de manière pro-bono. Consultant en développement du capital humain, en organisation et finance, Joseph est aussi entrepreneur en série et formateur en management et est investi dans YAKA depuis 2012. Son profil Linkedin est ici : https://www.linkedin.com/in/joseph-machiah-83b5412. Grâce aux compétences de Joseph, le CA a pu renforcer sa compréhension du processus et du contenu, ainsi que revoir ses objectifs, la passion, mission, vision, ambition de YAKA et les rôles de chacun au sein de YAKA. Il a transmis ses savoir-faire et savoir-être autour de la méthode de la tournante pour parfaire la mission de YAKA, ainsi que sur les réunions déléguées pour parfaire les réunions du CA. Il a réussi à connecter les membres pour tourner en action la vision de la levée de fonds pour la structure. Grâce à ce week-end formateur, le CA en ressort renforcé pour mettre en oeuvre ses projets citoyens ensemble dans les cinq années à venir. Merci à Joseph et à toute l’équipe !
Ci-dessous quelques photos du weekend. Pour plus d’information sur le Conseil d’Administration de YAKA, vous retrouverez toutes les biographies des membres ici : https://valligraph.com/qui-sommes-nous-2/nos-equipes/. Les membres sont : Corinne Thouvenin (Présidente), Wadia Chaftar (Vice-présidente), Joseph Machiah (Vice-président), Stéphanie Martinier (Secrétaire générale), Adrien Sutkowski (Trésorier), Guillaume Cussac (Administrateur), Cécile Dambricourt (Administratrice), Leslie-Joyce Boston (Administratrice), Sarah Gogel (Administratrice, fondatrice), Sitina Moingarie (Administratrice), David Chhean (Administrateur), Hakima Mouflih (Administratrice).

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« Engagement à tous les étages » – ELLE Magazine, 11 janvier 2019

ENGAGEMENT À TOUS LES ÉTAGES
ELLE – vendredi 11 janvier 2019

L’article sur Internet se trouve ici.

NOUVEAU HAUT-LIEU DE LA SOLIDARITÉ INSTALLE AU CŒUR DE LA CAPITALE, L’ASCENSEUR PARIS-BASTILLE ACCUEILLE DES ASSOCIATIONS ŒUVRANT POUR L’ÉGALITÉ DES CHANCES. UNE PREMIÈRE

« Les fenêtres, on vous les pose où ? », lance un monsieur tout en bras. En ce lundi de décembre, c’est l’effervescence dans cet immeuble haussmannien du boulevard Bourdon, à deux pas de la place de la Bastille, à Paris. Le rez-de-chaussée est en travaux, des affichettes indiquent les noms des locataires, mais, dans les étages, les derniers arrivants prennent les mesures pour ajouter une étagère tandis que d’autres sont déjà au travail. Depuis les balcons, on aperçoit au loin l’ange perché au sommet de la colonne de Juillet. Bon présage ? Symbole révolutionnaire, oui ! Car entre ces murs, dans ce nouveau lieu baptisé « L’Ascenseur », on est bien décidé à ouvrir les horizons et le champ des possibles. Ce sont pas moins de vingt et une associations qui y cohabitent pour offrir un meilleur accès à l’éducation, à l’emploi et à la culture aux jeu nés de milieux défavorisés.
Un immeuble parquet-moulures-cheminées tout entier consacré à l’égalité des chances ? Du jamais-vu ! Ce projet utopique est né de la rencontre de deux hommes engagés, Benjamin Blavier, de l’association Article 1, qui accompagne les jeunes de milieux modestes depuis leur orientation jusqu’à leur insertion professionnelle, et Saïd Hammouche, le patron du cabinet de recrutement Mozaïk RH, surnommé le « DRH des cités ». « Avec Saïd, nous nous connaissons depuis longtemps, raconte Benjamin Blavier, ancien cadre chez SFR. Nous rêvions d’un endroit dans lequel nous pourrions mutualiser nos efforts pour aider les jeunes. Quand nous sommes tombés sur ce magnifique immeuble, nous nous sommes dit : voilà, notre maison de l’égalité des chances » Ce projet un peu fou séduit même une banque, BNP Paribas, sous la houlette d’Antoine Sire, directeur de l’Engagement d’entreprise du groupe, qui décide de financer L’Ascenseur en prenant notamment en charge l’intégralité du loyer du rez-de-chaussée pour les six années du bail.
En avril 2018, un appel à candidatures est lancé afin d’attribuer les 2 300 mètres carrés sur 8 étages et les 250 postes de travail : « Nous avons reçu une quarantaine de candidatures, explique Saïd Hammouche. Nous avons choisi les associations les plus motivées, les plus expérimentées et surtout celles qui étaient prêtes à tout partager, leur carnet d’adresses, leur expérience du digital, leurs compétences. Ce n’est pas du coworking, c’est une aventure commune. »
Résultat : à chaque étage, les portes sont grandes ouvertes, et, dans les kitchenettes communes, des débats enflammés se succèdent et des réunions s’improvisent : « Nous partageons la machine à café, mais surtout les bonnes idées, s’enthousiasme Claire de Mazancourt, à la tête de l’Institut de l’engagement, qui aide chaque année 700 jeunes à trouver un job même s’ils n’ont « ni le bon diplôme, ni le bon nom, ni la bonne adresse ». Cette quadra vient d’organiser sa première réunion entre « voisins de palier » : autour de la table, Benenova, qui met en relation associations et bénévoles, La Chance, qui démocratise l’accès aux concours des écoles de journalisme, et Crésus, qui lutte contre le surendettement : « Chacun s’est présenté, a décrit ses besoins et, en une heure, on s’est déjà mis d’accord sur plusieurs actions communes. On parle la même langue, on a les mêmes convictions. On est là pour se retrousser les manches et pour réparer l’ascenseur social. » Julie Perrin, de Crésus, est sur la même longueur d’onde : « Nous allons former les 250 lauréats de l’Institut de l’engagement à la gestion de leur budget, on a l’impression que tout est possible ! »

 

ON EST LÀ POUR SE RETROUSSER LES MANCHES ET POUR RÉPARER L’ASCENSEUR SOCIAL

CLAIRE DEMAZANCOURT, DIRECTRICE DE L’INSTITUT DE L’ENGAGEMENT

Au troisième niveau, dans le bureau de Yes Akademia, l’excitation créée par cette aventure citoyenne et solidaire est palpable : « C’est formidable d’être tous réunis, confie Sarah Gogel, la fondatrice, on s’épaule, on s’entraide. Quand on ressent du découragement face à l’immensité de la tâche, on monte d’un étage, on discute et on est reparti pour un tour ! » Sur les murs des bureaux, des affiches avec des slogans très « feel good » comme : « Leur avenir en grand », « Confiance », « On prend la parole »… Les salles de réunion portent des noms comme « Espoir » ou « l’Everest ». Naïf ? Réaliste, au contraire, car c’est bien une montagne de préjugés et d’obstacles qu’ont à franchir les jeunes nés loin des beaux quartiers ou issus de milieux sociaux défavorisés quand ils doivent trouver leur voie professionnelle. Selon l’Institut Télémaque, installé également à L’Ascenseur, 31% des collégiens de REP+ font un stage en lien avec leur orientation après la troisième contre 5 6 % des collégiens hors éducation prioritaire ; les enfants d’ouvriers ont onze fois moins de chances de réussir au bac que les enfants de cadres ; 75% des collégiens de REP+ réussissent leur brevet versus 90% hors éducation prioritaire… Virginie SaImen, cofondatrice de Viens voir mon taf, est convaincue de la nécessité de se rassembler pour lutter plus efficacement contre les discriminations en s’attaquant à chaque maillon de la chaîne, école, stage, job, culture : « N o u s aidons les collégiens sans réseau à décrocher leur stage de troisième, Fête le mur intègre les jeunes grâce au sport, Become organise des séjours pour les ad os afin de leur donner le goût de l’engagement, Les Concerts de poche fait découvrir la musique classique à un public qui n’a pas l’habitude d’en écouter, La Cravate solidaire récolte des costumes et des ta il leurs (et des cravates !) pour aider des candidats à préparer leur entretien d’embauche. Partager des bureaux avec tous ces acteurs de l’inclusion et de la diversité facilite des tas de choses, comme les démarches administratives, que l’on fait ensemble. Cette année, certains de nos jeunes vont certainement effectuer leur stage au sein de L’Ascenseur ! C’est un cercle vertueux. »
Un renvoi d’ascenseur qui se fait aussi dans la bonne humeur à l’heure du déjeuner. Aujourd’hui, c’est Mathilde qui présente les succès de Time2Start et ses entrepreneurs « issus des quartiers ». De quoi inspirer les bénévoles assis autour de la table. Un réseau sur Facebook est utilisé comme messagerie interne ; chacun y poste offres d’emploi et actualités. Même Eloquentia, la fameuse association de Seine-Saint-Denis qui forme à la prise de parole les collégiens et les lycéens, a pris un bureau à L’Ascenseur. De nombreux ateliers de formation à l’entretien d’embauche sont déjà organisés dans les sa Iles encore en rénovation. Adel Boughazi, 23 ans, et Louis Augustin Mbagnick Sène, 25 ans, sont tous les deux passés par Yes Akademia, l’une des dernières associations à s’être établie à L’Ascenseur. Adel, après être parti en Inde pour aider d’autres jeunes pendant quarante-cinq jours, continue d’être bénévole à L’Ascenseur : « Je suis passé donner un coup de main pour le déménagement et aussi pour fêter l’anniversaire de Louis Augustin, qui a 25 ans aujourd’hui, notre asso, c’est une grande famille ! Venir ici, dans un si bel immeuble, c’est vraiment génial et super motivant ! » Louis Augustin, né dans un village très pauvre du Sénégal, est aujourd’hui secrétaire général du comité de jeunes de Yes Akademia dans son pays et effectue son service civique à Paris au sein de L’Ascenseur. « On voulait qu’à chaque étage nos bénéficiaires trouvent un interlocuteur pour leur donner un coup de main, explique Saïd Hammouche. Nous installer au cœur de Paris nous a permis de rendre les problématiques de l’égalité des chances plus visibles par tous : les politiques, les pouvoirs publics, les journalistes.
Afin de leur dire : Nous sommes là, on existe, on a des solutions, venez nous voir Et puis, ce bel immeuble indique aussi à nos jeunes que l’on veut le meilleur pour eux, l’excellence, et pas un avenir au rabais. Ils ont droit au meilleur. » Non loin, dans le ciel de Paris, l’ange de la Bastille y veillera.

Entretien de Marilou David par étudiante de Sciences Po

Entretien par Sacha Besson, étudiante de Sciences Po, de Marilou David, lauréate de YES Akademia du programme IMPOWER, de la 7ème promotion, décembre 2018
  1. Pourrais-tu dire quelques mots à ton sujet ? D’où tu viens, ton expérience académique, ta personnalité… ?
J’ai 21 ans, j’ai fait un bac ES et j’ai toujours été bonne élève alors je suis allée en classe préparatoire littéraire pendant 2 ans, où j’ai découvert la géographie. J’ai donc fait mon équivalence en L3 de géographie à la Sorbonne puis j’ai commencé cette année un master d’urbanisme mais ça ne me plaisait pas donc j’ai arrêté pour faire un service civique à Yaka.
Bien que discrète et timide, je suis réfléchie et autonome. Le fait que mon père m’ait virée de chez moi il y a deux ans fait que je suis très débrouillarde, puisque je dois gérer toute ma vie toute seule. J’ai tendance à déprimer très facilement d’habitude mais depuis le Sénégal c’est beaucoup moins le cas. J’adore discuter de sujets assez sérieux, lire, réfléchir. Mes sujets favoris sont le féminisme et l’écologie, et plus généralement la politique. J’aimerais continuer mes études en science politiques l’année prochaine, éventuellement à science po.
  1. Schwartz a développé une « théorie des valeurs ». Les 10 qu’il met en avant sont : auto-détermination (pensée indépendante, création, exploration), stimulation (besoin d’excitation, nouveauté, challenge), hédonisme (plaisir ou gratification sensorielle), accomplissement (succès personnel, démonstration de ses compétences), pouvoir (prestige, contrôle ou domination), sécurité (stabilité, sûreté, harmonie), conformité (veille au respect des attentes et normes sociales), tradition (respect et obéissance aux traditions culturelles ou religieuses), bienveillance (volonté de préserver ou améliorer le bien-être de ses proches), universalisme (bienveillance dirigée vers tous les gens et la nature). Lesquelles te parlent le plus, te définissent le mieux ? Aurais-tu envie de commenter ?
Je tiens beaucoup à mon indépendance et à ma liberté, ce qui est assez lié au fait que j’ai dû apprendre à m’occuper de moi relativement tôt, je mettrais donc en premier “auto-détermination”. Ensuite, je mettrais bienveillance et universalisme, qui vont ensemble d’après moi, car je suis très attentionnée avec mes proches et je suis très sensible aux injustices sociales etc. J’ai aussi beaucoup besoin de stimulation, car je ne supporte pas de faire quelque chose de routinier ou qui n’a pas de sens pour moi. Je dirais que “stimulation” et “accomplissement personnel” vont de pair pour moi. Les valeurs auxquelles j’adhère le moins est celle de la tradition ou du pouvoir.
Cette théorie me semble cependant très influencée par l’idéologie dominante individualiste. Je ne vois pas trop en quoi “stimulation” est une valeur et je ne suis pas tout à fait d’accord avec la définition qu’il donne de l’universalisme mais je pense que globalement ces idéaux sont partagés par presque tous les occidentaux.
  1. Pourquoi voulais-tu t’engager dans une association ? tu parles d’un « sens des valeurs et de la justice » dans ton récit. Veux-tu développer ?
Je voulais m’engager dans la vie associative parce que je pense depuis petite qu’il y a énormément de choses à changer dans le monde, à commencer les injustices sociales, et que je ne me voyais pas vivre ma vie sans essayer de changer tout cela. Je pense sincèrement que si je ne consacre pas ma vie à essayer de faire bouger les choses, je serai très malheureuse. C’est le seul sens que je trouve à ma vie et à mon travail.
Je ne sais pas comment l’expliquer, mais je ressens que je ne peux pas rester impassible face aux différents événements injustes dont j’entends parler, je me sens touchée très facilement, comme si je prenais tout cela personnellement. Quand il y a une injustice, comme par exemple des manifestant.e.s qui se font tabasser par la police, je ressens une très grande colère et j’ai presque l’impression que c’était moi sous les matraques.
  1. Tu dis que YAKA t’a semblé accessible. Qu’est-ce qui te freinait auparavant pour t’engager ? Qu’est-ce qui t’a fait choisir YAKA spécifiquement ?
 Ce qui me freinait avant YAKA, c’était l’idée de devoir socialiser et devoir me confronter à des personnes que je ne connaissais pas, et dont la plupart n’ont pas grand-chose en commun avec moi. En plus, j’estimais que j’étais illégitime à m’engager dans une association car j’estimais ne pas avoir assez de connaissances pour cela. Par exemple, je voulais m’engager dans les jardins partagés à Paris mais j’avais peur de devoir trouver des sujets de discussion avec les différent.e.s participant.e.s et je ne pensais pas y avoir ma place puisque je connais très peu sur le jardinage.
Ce qui m’a attirée chez Yaka, c’est que l’objectif spécifique de la structure était de pousser les jeunes à s’engager, alors je me suis dit que j’allais y apprendre comment m’engager dans ces associations que je rêvais de rejoindre. Ca me semblait plus accessible, parce que j’allais être entourée de jeunes de mon âge, probablement aux paumé.e.s que moi, et qu’ils n’allaient pas me juger.
  1. Pourquoi as-tu choisi le programme IMPOWER ? Quelles étaient tes attentes ?
Je me suis inscrite un peu sur un coup de tête, parce qu’à ce moment j’avais vraiment besoin de m’ouvrir à autre chose que les études (après deux ans de prépa j’avais un peu besoin de respirer…), de rencontrer des gens et j’avais très envie de voyager sans avoir ni les moyens ni l’audace. Je ne me rappelle pas vraiment quelles étaient mes attentes, parce que j’étais surtout préoccupée par ma peur de devoir aller toutes les semaines aux ateliers alors que ma phobie sociale me criait de rester seule à la maison. Je ne sais pas ce qui m’a poussée à quand même y aller toutes les semaines, peut-être qu’au fond je sentais que ça me faisait profondément du bien.
  1. Comment as-tu vécu la première phase du programme « oser rêver » ? Quelles difficultés as-tu rencontré ?
D’un côté, la première phase était très difficile (à cause de mes difficultés sociales) et parfois je n’allais pas aux ateliers par peur, mais elle m’a vraiment beaucoup motivée à m’engager, puisqu’à chaque atelier on parlait de sujets qui m’intéressaient beaucoup, et comme à chaque fois que j’entends parler de sujets de société, quand je ressortais des ateliers j’étais remplie de nouveau de cette énergie qui me donne envie de m’engager et tout changer. Je pense que ces moments de sociabilité me faisaient du bien, quand j’avais le courage d’y aller et de m’exprimer à l’oral.
J’ai eu des difficultés aussi à m’exprimer en public et surtout de me trouver légitime à participer au programme, parce que j’avais l’impression que les autres jeunes étaient bien plus impressionnants et méritants que moi. Je ne comprenais pas pourquoi les staffs avaient accepté mon dossier de candidature pour le programme.
  1. Comment pressentais-tu la phase 2 « oser bouger » avant le départ ? Pourquoi ?
 Etant donné le niveau de stress dans lequel j’étais avant chaque atelier de trois heures tous les samedis, je te laisse t’imaginer l’état dans lequel j’étais avant de devoir partir 5 semaines en pays étranger avec les autres lauréats… Je ne suis venue à aucun des ateliers le mois avant le voyage, parce que j’avais décidé de trouver une excuse de dernier moment pour ne pas partir, comme je faisais souvent dès que j’avais rendez-vous avec quelqu’un quand j’étais phobique sociale.
Ce qui m’a poussé à transcender ma peur et partir, c’est que je m’étais engagée auprès de Yaka pour partir et que j’en avais parlé partout autour de moi, donc je ne voulais décevoir personne.
  1. Comment s’est passé le début de l’expérience d’immersion au Sénégal ?
 Au début, j’étais muette et transparente. Je ne parlais pas, j’avais super peur. Les premières réunions avec les lauréats, je les ai passées à écouter sans rien dire. Quand les lauréats ont commencé à me demander ce que j’en pensais etc. je sortais 2-3 mots, mais seulement pour dire que tout allait bien pour moi ou que je n’avais rien à dire. Je voulais rentrer chez moi au bout du 2e jour. Là où ça a commencé à aller mieux, c’est quand j’ai commencé à me rapprocher de Yanis, un autre lauréat, et après un atelier de Développement Personnel dans lequel on parlait d’échec. Une personne du staff qui s’appelait Amber m’avait demandé de parler d’un échec que j’avais eu dans ma vie et comment je l’avais surmonté, pour illustrer ses propos lors de l’atelier. J’ai parlé de mes difficultés familiales et de ma dépression, et à ma grande surprise j’ai eu des retours très positifs, les gens me soutenaient beaucoup et cela les avait touchés et intéressés, ce qui m’a donnée beaucoup de confiance en moi et en ma parole. Je me suis sentie plus intéressante, moins transparente, et la bienveillance dans laquelle je baignais m’a donné confiance en moi.
  1. Est-ce que tu as perçu un changement notable à l’issue de ce mois et demi ?
Oui : j’ai tout bouleversé dans ma vie. Là où je gardais mes projets à l’état d’idées, j’arrive à passer à l’action. Pour la première fois de ma vie, j’ai réussi à prendre une grosse décision (arrêter mon master) toute seule sans avoir besoin de l’autorisation préalable d’un.e membre de ma famille ; j’arrive à savoir ce que je veux dans ma vie sans me contraindre à correspondre aux attentes d’excellence universitaire de ma famille. J’arrive beaucoup mieux à prendre des décisions, à passer à l’action, à compter sur d’autres personnes pour m’aider. Je demande de l’aide quand j’en ai besoin et je n’hésite plus à parler de mes problèmes aux personnes qui m’entourent. Je suis plus sociable, je m’intéresse davantage aux autres. J’ai très envie de voyager et découvrir plein de choses depuis le voyage ! Vraiment, il ne s’était pas passé autant de choses que ces 6 derniers mois dans ma vie.
  1. Comment ce changement s’est-il opéré ? Y-a-t ’il un moment en particulier qui t’a marqué ? Ou plusieurs ?
Il y a plusieurs moments charnières où le changement s’est opéré :
  • week-end à la Benerie début juillet : Yaka avait organisé un week-end dans une ferme entre lauréats, une semaine avant de partir au Sénégal. Je m’y suis sentie bien, et ça m’a un peu remotivée à partir au Sénégal. Là-bas, j’ai pu parler un peu plus en profondeur avec certaines personnes avec qui j’avais peu parlé auparavant
  • 2e semaine au Sénégal : le moment où j’ai parlé devant tout le monde à l’atelier puis les jours qui ont suivi, où je me suis un peu plus ouverte
  • le retour en France : le retour au stress, aux écrans, à mes relations toxiques avec mon père et mon ex-copain, à ma solitude constante m’ont fait me rendre compte que mon mode de vie en France était très mauvais et j’ai fait un grand ménage dans ma vie
  • vacances de la toussaint : j’ai tout changé dans mon orientation scolaire alors que pesaient sur moi les attentes de ma famille, moi qui était l’”intellectuelle” de la famille et qui devait réussir une carrière universitaire. J’ai décidé de faire ce qui me plaît plutôt que ce qui est valorisé socialement
C’était un changement par étapes, et à chaque étape je me rendais d’un seul coup compte d’une chose sur les autres ou sur moi
  1. Il semble que les profils soient de lauréat soient diversifiés. Penses-tu avoir été enrichie à leur contact ? De manière générale, que penses-tu à ce sujet ?
 Oui, les lauréat.e.s sont tou.te.s très différent.e.s ! On vient de classes sociales, genres, ethnies différents c’était très intéressant de discuter avec elle.eux ! Ce qui nous réunissait tou.te.s, c’était qu’on souhaitait s’engager dans un projet commun, qu’on avait des valeurs et l’envie d’agir mais qu’on savait pas trop comment s’y prendre. En étant confrontée à des gens aussi différents que moi, j’ai appris énormément. J’ai compris que la première barrière qui me séparait des autres et qui faisait que j’avais peur d’eux, c’était mes préjugés sur elleux. Et pour la première fois de ma vie, j’ai eu l’impression d’être complètement complémentaire avec un groupe de personnes : j’avais l’impression d’apporter un petit plus au groupe, et qu’à nous tou.te.s on arrivait à accumuler assez de qualités pour que ça fonctionne bien
Par exemple, quand on parlait politique avec trois des lauréats, j’ai pu réfléchir davantage que quand j’en parle avec mes ami.e.s qui ont tou.te.s le même avis que moi à ce niveau-là.
  1. Si tu devais associer ton expérience au Sénégal et avec YAKA (avec les lauréats, la population d’accueil et l’association) avec les 10 valeurs de Schwartz, que dirais-tu ? As-tu eu l’impression que ces valeurs étaient partagées ?
 J’associerais cette expérience avec la stimulation, l’accomplissement, la bienveillance et l’universalisme. Et je me rends compte en répondant à cette questions que c’est exactement les valeurs dans lesquelles je me reconnais !!
Oui, c’était des valeurs largement partagées et c’est sûrement pour cela que le voyage m’a autant enrichie je pense
  1. Que penses-tu de ces mots de Paulo Freire : « être complètement humain est être un acteur social conscient qui a la capacité, le désir et l’opportunité de participer à la vie sociale et politique » ; « l’aliénation de la jeunesse est la séparation du sujet vis-à-vis d’une vocation ontologique de participation humaine active au monde » ?
 Je pense qu’il a complètement raison, on vide totalement les jeunes de leur énergie et de leur propension naturelle à se s’indigner, de leur envie d’agir. On veut toujours faire passer ça pour un trait immature alors que c’est ce qu’il y a de plus humain d’après moi, et j’espère ne jamais perdre cette énergie. Il dit exactement ce que je pense et ressens. Et je pense que si je vais tellement mieux aujourd’hui qu’il y a six mois, c’est parce que je me suis rendu compte que ce qui me rendait heureuse c’était cet engagement dans la vie sociale et politique.
  1. Pour résumer, que t’a offert cette expérience au Sénégal ? Qu’a-t-elle changé pour toi ? (Personnellement, mais aussi au niveau de ta vision du monde, remise en cause de préconceptions ou clichés…) Et plus largement ton expérience avec YAKA ?
 En résumé, ça a achevé de me persuader de faire ce qui me semblait juste et pas ce que les autres attendent de moi (la phrase d’Einstein là-dessus est éclairante : “N’essayez pas d’être une personne qui a du succès ; essayez d’être une personne qui a de la valeur”). Ma peur des autres a largement diminué, parce que je me suis rendu compte que la plupart des gens méritaient que je leur fasse confiance alors que mon premier réflexe était de me méfier. En étant confrontée à la vie très difficile des villageois sérères, j’ai réussi à comprendre ce qu’était la vraie pauvreté, ce qui m’a permis de relativiser ma situation socio-économique (il paraît qu’en ayant un SMIC en France, on fait partie des 8% les plus riches du monde !!). J’ai aussi appris que pas mal des valeurs que j’avais étaient partagées par la plupart des gens que je côtoyais, même au Sénégal. J’ai compris et intégré l’idée que je peux et dois agir pour changer ce qui m’indigne, que je peux avoir un impact sur les pensées et les actes des autres.
C’est beaucoup tout ce que j’ai appris !
  1. Y-a-il des reproches que tu voudrais faire à YAKA ? Des suggestions ?
Il y a eu des petits problèmes de désorganisation, mais je trouve que ça fait vraiment partie du voyage et du processus de sortie de sa zone de confort. Tou.te.s les lauréat.e.s râlaient qu’on leur avait pas prévenu de ci, qu’on ne les avait pas préparé.e.s à ça… j’avais l’impression d’être la seule à penser que ça faisait partie du voyage et des challenges à surmonter ! La seule suggestion que j’aurais, c’est de simplifier le dossier de recrutement : j’ai failli ne pas postuler, car j’étais trop impressionnée par le dossier énorme à remplir et par le fait de devoir avoir autant de référent.e.s. Ca peut démotiver nombre de potentiel.le.s candidat.e.s… !
  1. Nous avons beaucoup parlé du Sénégal et de YAKA. Mais que penses-tu de la situation de la jeunesse en France ? Quels sont problèmes ? Comment améliorer la situation ?
Je pense qu’on est particulièrement oppressé.e.s et délaissé.e.s. D’un côté on nous met la pression en nous rabâchant qu’on est les citoyen.ne.s de demain, qu’il faut qu’on soit bien éduqué.e.s, qu’on prenne soin de notre santé etc mais en même temps on est très peu aidé.e.s sur le plan financier comme psychologique durant nos études. On nous retire, au fur et à mesure, les fines aides qu’on a pour survivre à cette période difficile de la vie, et ça nous prend en étau.
De même, je ressens énormément de mépris envers notre génération. On nous désigne comme des être fragiles (les “snowflakes”) tandis qu’on ne fait que remarquer des comportements problématiques et oppressants (racisme, misogynie, lgbtphobie), cela dérange que les minorités prennent enfin la parole, et en général ce sont de jeunes personnes. On nous reproche d’être peu politisé.e.s alors qu’on l’est très largement, seulement nous nous concentrons sur des problématiques différentes de celles de nos parents.
On est également très largement victimes d’anxiété, de phobies et de dépression. Je peux compter sur les doigts de ma main le nombre de personnes de notre génération que je connais et qui n’ont aucune de ces trois maladies mentales. C’est probablement dû au caractère anxiogène des études et du monde du travail, mais également de l’ensemble des oppressions que subissent les jeunes. Tout cela nous paralyse et nous empêche de nous engager politiquement, de nous mobiliser collectivement, et c’est probablement pour cela que les générations d’avant nous voient comme peu politisé.e.s.
A petite échelle, il est important qu’il existe des programmes comme celui de Yaka, mais il touche si peu de jeunes, ce genre d’initiative devrait être élargie à l’ensemble de la population jeune. De mon côté, j’ai un projet de création d’un réseau d’entraide pour les jeunes qui prennent leur indépendance, choisie ou forcée, afin qu’ils ne se sentent pas seul.e.s et démuni.e.s face à ce moment angoissant de la vie ; mais encore une fois cela n’aura un impact que minime. Il faudrait que les jeunes se révoltent soient collectivement, en menant des actions politiques concrètes (ce que certain.e.s font déjà, notamment en termes de féminisme et d’écologie) mais aussi personnellement, en refusant par exemple d’étudier pour exercer des métiers destructeurs comme trader, marketer, manager, etc.
  1. A présent, comment souhaites tu mettre à contribution ce que tu as appris de toi et du monde ? Que souhaites-tu réaliser lors de la phase 3 « oser agir » ? Pourquoi as-tu décidé de faire un « service civique » auprès de YAKA l’an prochain ? Plus largement, quels sont tes projets, tes choix d’étude, tes choix de vie ?
Tout cela s’est déjà cristallisé, d‘où ma réorientation et mon idée de projet pour la troisième phase. Pour ce qui est du service civique, c’est parce que je souhaitais déjà faire une année de césure l’année dernière, mais une de mes profs a réussi à me convaincre de ne pas la faire pour ne pas “perdre du temps”. Mais si je reviens sur ce choix c’est bien que je sens que ma place est dans ce type d’activité. J’ai choisi Yaka notamment parce que j’ai remarqué que l’ambiance bienveillante me mettait très à l’aise et que l’expérience m’avait considérablement changée. J’avais envie de retrouver ce groupe de gens avec lequel je me sentais bien, et aussi d’apprendre à manier des outils associatifs pour m’en inspirer pour ensuite les utiliser dans mon association et au quotidien dans mes futurs engagements.
  1. Que t’évoquent les mots « youth empowerment and international development » ?
“Youth empowerment” m’inspire bien plus que “international development”. Je me sens bien moins concernée par le développement international, qui me semble un concept flou et sur lequel j’ai assez peu d’influence. Lorsque je suis allée au Sénégal, j’ai davantage vu de jeunes s’émanciper qu’un réel “développement international”. Je crois vraiment que les jeunes doivent s’ “empower” (dommage qu’il n’y ait pas un équivalent français !!), quelque soit l’échelle de leur empowerment. Pour ma part, je me sens plus utile en France, à mon échelle, car même s’il y a beaucoup à faire dans les autres pays, en France et autour de moi aussi il y a énormément à faire, et ça m’est plus accessible.
  1. Si tu devais synthétiser en une phrase ou quelques mots ta « youth story » que dirais-tu ?
Je dirais que je suis partie d’assez loin et que je ne me suis rendu compte du changement qui s’est opéré en moi qu’après coup. Si je suis capable d’un tel changement, la grande majorité des jeunes en sont aussi capables, mais ce qu’il manque c’est les moyens.

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